MACHINE HEAD
Unto the locust [ 2011 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Digipack
Durée : 48.07
Style : Thrash metal
  Infos :
  Contact label : http://www.roadrunnerrecords.com
  Contact groupe : http://machinehead1.com/ http://www.myspace.com/machinehead
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 23 octobre 2011 , réalisée par sarvgot
   
MACHINE HEAD nous revient en 2011 avec "Unto The Locust", qui fait suite à "The Blackening", publié il y a 4 ans. 4 ans ! Putain, 4 ans … C’est long aujourd’hui pour sortir un album, et irrémédiablement nous avons tendance à être exigeant envers l’offrande que nous fait la bande à Rob Flynn. Surtout que le précédent (sorti il y a 4 ans. Vous saviez ?) avait pas mal marqué son monde pour sa qualité. Ce ne sera pas le cas d'"Unto the Locust". La Machine aurait-elle perdu sa tête ?

L’évolution par rapport au précédent album de 2007 (l y a 4 ans) est frappante dés la première écoute : c’est plus direct. Les titres sont moins longs, moins torturés et plus facile d’accès. Ces ricains auraient-ils donc vendus leur âme au diable ? La question a le mérite d’exister, et la réponse fera débat. Flynn (qui a prit des cours de chant pour l’album) nous fait davantage découvrir une voix claire (« Locust ») parfois posée (la reprise acoustique de « Darkness Within ») et lorgne parfois ostensiblement vers le "metalcore", comme la musique d’ailleurs (« Who We Are »). Les guitares, sans changer fondamentalement, gagnent du terrain sur leurs parties mélodiques, un peu à l’instar d’un CHILDREN OF BODOM version "Are You Dead Yet?" (frappant sur « This is The End », dont les harmonies utilisées sont typiques du son des finlandais). Enfin, je ne reviendrais pas sur les chœurs d’enfants utilisés sur « Who We Are », chacun appréciera ou non. (nous, c’est non.)

Malgré le fait que tout ce qui se trouve sur cet album ait déjà été entendu, ça ne le rend pas mauvais pour autant. C’est du "Thrash", tout ce qu’il y a de plus moderne, à la production impeccable (on pourrait même compter le nombre d’enfants qui composent le chœur). Chaque instrument se détache parfaitement des autres pour apprécier la technique des musiciens à leur juste valeur: exceptionnelle. Là où MACHINE HEAD défendra le mieux son nouvel opus sera, sans aucun doute, sur scène. Les refrains sont terriblement entêtants et directs (« Locust » et surtout « Who We Are ») et les soli permettront d’en faire baver plus d’un(e)s : «Locust » et son solo très … "Master of Puppets" à 3’49 ou le plus technique « Pearls Before the Swine ». Quelques riffs ne sont pas non plus piqués des hannetons (« Be Still and Know »).

"Unto The Locust", au final ? Eh bien, un album dont on attendait mieux. Peut-être trop. Mais il est également loin d’être mauvais et nul doute que MACHINE HEAD gagnera une sacrée poignée de fans avec cet album, notamment les amateurs des BODOM ou AVENGED SEVENFOLD. "Unto The Locust" est, en résumé, beaucoup plus direct que son prédécesseur et également plus mélodique, les guitares et le chant de Flynn en étant la principale caractéristique. Le combo conserve néanmoins son côté technique, et c’est tant mieux. À défaut d’être original, MACHINE HEAD déploie l’artillerie lourde en terrain archi-balisé.







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