ARMY RISING
Impending chaos [ 2011 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 49.02
Style : Heavy thrash
  Infos :
  Contact label : http://www.risingrecords.org/
  Contact groupe : http://www.facebook.com/pages/Army-Rising/298452777396?sk=wall
  Interview :
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine
TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine
PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
  Chronique : 22 octobre 2011 , réalisée par Riding-Hood
   
En provenance d’Irlande, ARMY RISING est une formation composée de jeunes membres, dont les influences revendiquées vont aussi bien de LAMB OF GOD à IRON MAIDEN. Un groupe qui est encore à se tâtonner, à observer et tenter de suivre ses illustres grands maîtres, et qui, 4 ans après la création de leur groupe, sortiront un premier album intitulé «Impending Chaos» chez le label anglais "Rising Records". La thématique autour de la guerre et de la corruption comme la nomination des titres sont, en soi, très banales. Un premier album qui en dit long des efforts à fournir pour se développer, mais aussi du potentiel à venir.

Le groupe bien qu’assez indéterminé dans son style pratiqué, semblerait s’être davantage orienté autour du "thrash metal". C’est ainsi que l’on perçoit ARMY RISING, notamment à l’écoute du riffing adopté par celui-ci. Un riffing thrash, à la fois gras et brut. Sans ménagement sur «Who I Am». On sent dès le début un manque d’expérience, un manque de cohésion. Le chant de Noel et la batterie de Ted font preuve ici, comme sur une bonne partie de l’album, d’une grande maladresse, produisant un contenu assez hasardeux. Mais on remarque aussi une réelle volonté de bien faire, d’enrichir leurs morceaux en mélangeant ancien et nouveau.

La batterie de Ted reste le gros point négatif de l’album. Elle fait pourtant preuve d’un engagement notable en tempêtant sur «Destination Grave», titre puissant, bien que particulièrement répétitif. L’instrument se montrera encore moins efficace sur «I’m Dead». Mis trop en avant, il s’évertuera à donner des coups gauches au sein d’un morceau déjà moyen. Le chant aussi manque de maturité. Sa justesse au niveau de la force ne lui permet pas de concurrencer les autres instruments bien mis en valeur lorsqu’ils se mettent à jouer un "thrash" des plus prononcés, comme sur «Lost Generation» par exemple. Difficile de parader au milieu des riffs lourds comme sur «Strenght of None», où on y souligne l’excellent boulot des guitaristes, dont on ne leur reprocherait aucunement le moindre manque d’impact. Rien de véhément cependant dans ce "thrash" très tempéré au final. On ressentirait presque quelque chose en provenance des années 80 si on reprend «Tyrant», incluant quelques riffs maideniens que l’on voudrait bien voir issus d’un «The Number of the Beast».

Ainsi le NWOBHM n’est pas absent chez nos irlandais. Il figurera à l’entame d’«If You Want Peace», dont le refrain ferait penser au style indéfinissable qu’a pratiqué METALLLICA sur son album «Load». Ce "heavy metal", on le retrouvera de façon plus évidente sur «Visions». Peut-être le titre le plus intéressant de l’album, qui après une entame douce et acoustique, démontrera de nombreuses possibilités. On en retiendra également sa rythmique très emballante. Un côté aguicheur, juvénile bien utilisés sur «War». L’esprit est alors plus "hard" que "metal". On remarque tout de même la voix de Noel tendant à imiter celle d’un certain Dave Mustaine dans les couplets. Ce chanteur encore inexpérimenté obtient sa revanche sur «Fallacy», plus performant et innovant cette fois. Dommage que le rythme alambiqué est eu trop tendance à se perdre, ou que le refrain fasse échapper toute l’énergie emmagasinée sur les couplets.

Tout ça est encore bien hasardeux. L’album en lui-même paraîtra décousu, balbutiant. Mais soyons indulgents, la jeunesse des artistes sera certainement à prendre en compte dans les hésitations techniques et liées à la composition. Mais rien de très grave à priori. Avec plus d’apprentissage, ils parviendront à gagner sur le plan de la technique, mais aussi à trouver le style qui leur sera proprement définissable. Ce premier effort est apparu prématurément. Il n’est néanmoins pas dépourvu de qualités. Il faut dire que le groupe peut se targuer d’avoir de bons guitaristes, même si l’on aurait voulu assister à plus de choses de leur part. Toujours plus, toujours plus. Le vrai chaos est remis à plus tard.







AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE