DEATH DESTRUCTION Death Destruction [ 2011 ] |
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CD Album Durée : 41.50 Style : Southern Death'n'Roll |
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Chronique : 22 octobre 2011 , réalisée par Blackened | ||||
Prenez de l’HAMMERFALL. Ajoutez-y de l’EVERGREY (bien frais, de préférence). Saupoudrez généreusement de DEAD BY APRIL. Enfournez le tout quarante minutes, et vous obtiendrez un magnifique DEATH DESTRUCTION tout chaud ! Ce plat de résistance est le fruit de la collaboration entre des musiciens issus des groupes précités. Mais qu’est-ce que ça du donne "power metal" pur jus mélangé à du "métal progressif" et du "metalcore" ? Eh bien, pas du tout ce à quoi on peut s’attendre ! DEATH DESTRUCTION ou la collaboration entre Jimmie Strimmel (DEAD BY APRIL) au chant, Fredrik Larsson (HAMMERFALL) à la basse, Henrik Danhage à la guitare et Jonas Ekdahl à la batterie (EVERGREY), est un nouveau « supergroupe » suédois qui propose aujourd’hui, après un premier EP « Fuck Yeah ! », son premier album éponyme. Et c’est plutôt une bonne surprise que nous offrent les quatre compères ! Attardons-nous quelques instants sur cette première livraison. Le premier titre "The Shredding March" est une entrée en matière des plus réussies. Des riffs francs-du-collet, énergiques, touchés par une géniale petite touche "progressive". Et ce chant hurlé qui vous saute à la gorge… Une petite dose "metalcore" pas désagréable sur le refrain en fait un titre tout simplement énorme. La suite est un peu plus « classique », très rock’n’roll dans l’esprit. Les Suédois affirment délivrer un « ZZ TOP sous stéroïdes », et cette appellation est plutôt en adéquation avec ce que l’on entend ici. Une base rythmique simple mais efficace, des riffs bien gras (le son des guitares, très travaillé, fleure bon l’ampli à lampes chaudes et naturelles), un chant toujours aussi agressif et une basse ronde et percutante à la fois. Des ponts peuvent être faits avec des groupes comme PANTERA ou LAMB OF GOD, à la fois « southern » traditionnel et metal moderne. Ainsi, "Kill It ! ", "Fuck Yeah" ou encore "Mark My Words" et son solo de guitare ressenti et technique couché sur une ligne de basse bien groovy sont autant de titres sympathiques et balançants, mais pas aussi percutants que l’entrée en matière. Il faut attendre l’énormissime "Day Of Reckoning" pour remuer à nouveau sérieusement la tête. Ce titre aurait pu sans problème figurer sur un album de LAMB OF GOD, tant tous les aspects si caractéristiques du groupe des frères Morton sont présents ici. Le rythme s’accélère enfin et la frange la plus agressive et métallique de DEATH DESTRUCTION pointe le bout de son nez en fin d’album. Pas désagréable après quelques titres presque "stoner", mid-tempi de bonne facture mais pas aussi intéressants que l’excellent "Chained In Thoughts" ou " Sea Of Blood". La production surpuissante signée Roberto Laghi au « IF Studio » (IN FLAMES) est parfaite. Son de batterie percutant, guitares bien définies (notamment dans les graves lorsque Danhage utilise sa guitare sept-cordes), basse ronde et groovy, et chant idéalement arrangé et mixé. Strimmel offre une prestation très convaincante, usant de toute sa palette vocale, avec notamment ses percées vers les aigus en fin de phrasé, à la manière de Jon Howard (THREAT SIGNAL). Un premier album surprenant pour ces musiciens qui, issus de paysages musicaux différents, parviennent à proposer un style qui, à défaut d’être innovant, est parfaitement maîtrisé. Attendons de voir le combo en live, ça risque de sérieusement remuer ! Les gaillards seront en première partie d’HAMMERFALL (tiens donc), notamment au Bataclan le 5 novembre prochain, avis aux amateurs ! |
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