VLADIMIRS The late hours [ 2011 ] |
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CD Album Durée : 53.48 Style : Horror punk |
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Chronique : 21 octobre 2011 , réalisée par Margoth | ||||
VLADIMIRS est un groupe américain s'étant bourré de la musique des MISFITS jusqu'à la moelle, avant de se lancer également dans la grande aventure musicale. Ainsi, il ne faudra pas s'étonner si le quatuor officie aujourd'hui sur les mêmes terres que leurs illustres prédécesseurs. Le combo s'évertue en effet à défricher un "horror punk" des familles, mais ne le comparer qu'à leurs aînés les plus connus de ce sous-genre du "punk" serait bien réducteur puisque VLADIMIRS se veut un brin différent. Plus direct et plus brut que les MISFITS nouvelle génération, plus propre tout de même que les MISFITS ancienne génération (avec Danzig donc), VLADIMIRS ne s'encombre pas d'éléments trop sophistiqués. C'est du "punk" après tout, pas du "progressif" ! Mais même si les Américains semblent doués de bonne volonté quant à délivrer une musique de qualité, on ne peut pas dire qu'ils fournissent de la bonne grosse base pour marquer les esprits : une identité. Pour sûr, les Vladimirs ont bien appris leur leçon quant aux rouages du style, délivrant tout ce à quoi on pourrait s'attendre d'une musique "horror punk". Mais on ne peut pas dire que la leur marquera les esprits. On crache ce que l'on a appris et puis c'est tout, pas même un petit effort pour personnaliser un peu la chose. Sans compter que, contrairement aux MISFITS, rien dans leurs compositions vient nous amener quelque chose de visuel, un comble pour le style. L'album passe, notre attention trépasse et ce n'est pas le titre éponyme de l'album, longue pièce de plus de quinze minutes (!) étirée en longueur de façon insipide et répétitive qui viendra nous agripper à notre casque. Si, à l'enlever peut-être... Difficile d'en retenir quelque chose, tout rentre à gauche pour ressortir à droite. Même si on ne pourra pas qualifier la musique du quatuor de mauvaise, il manque tout de même cette composante obligatoire identitaire pour réussir à frapper les esprits. VLADIMIRS a beau nous présenter un album honnête, «The Late Hours» n'ira pas marquer les esprits. L'enveloppe a beau être solide, le fond demeure beaucoup plus fragile que ne semble présager l'apparence. Les américains ont clairement loupé le coche pour nous présenter une offrande pouvant prétendre se hisser haut dans le style de l'"horror punk". La créativité est totalement jetée au placard au profit d'une bonne démonstration un brin superficielle. Maintenant que la technique et les us et coutumes du style sont bien enregistrés, il serait peut-être temps de creuser un peu plus votre propos pour ainsi fournir quelque chose qui a des tripes et de l'imagination, messieurs. |
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