HAEMOTH In nomine odium [ 2011 ] |
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CD Album Durée : 44.58 Style : Black metal |
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Chronique : 18 octobre 2011 , réalisée par Valentheris | ||||
Honorable formation française ne changeant jamais de ligne directrice et restant fidèle à ses principes et à son art depuis ses débuts, HAEMOTH s'est fait une belle place au sein de la scène "Black Metal" de l'hexagone. Débutant avec le très bon "Satanik Terrorism" (2003), le duo Haemoth/Syht distille sa haine au fil des années d'une manière toujours très personnelle, reflétant leur haine du genre du humain. Depuis "Kontamination", paru en 2006, les français étaient restés assez discrets et ne proposaient plus grand chose à leurs fans, le groupe préférant composer de manière spontanée et le plus sincèrement possible, cela laisse peu de chance de prévoir l'arrivée d'une prochaine sortie. C'est ainsi qu'en 2011, par le biais (encore une fois) de "Debemur Morti Production", que le duo revient nous assener leur quatrième offrande intitulée "In Nomine Odium", toujours fidèles à leurs principes et haineux à souhait. Puisant sa force au travers de l'efficacité de ses compositions brutales et droit au but, napées d'une production très saturée qui apportait une touche chaotique, raw et sombre supplémentaire, pour un rendu final impressionnant dans ce qu'il pouvait faire ressentir à l'auditeur, HAEMOTH a tout gardé de cette force et la sublime même dans cette dernière oeuvre intense et percutante. Ceci étant, une différence quant à la production est à noter. En effet, dès l'arrivée de la première véritable piste "Slaying The Blind", on remarque que le son a perdu de sa saturation qui donnait tellement de charme au "Black Metal" d'HAEMOTH et a gagné en compacité. Peut-être décevant au premier abord pour l'aficionados s'étant régalé d'un "Kontamination" marquant en tout point, ceci n'est au final pas un mal, car le groupe évite ainsi une répétition d'ambiance exacerbée d'album en album qui aurait pu être fatale à l'identité de "In Nomine Odium". Mais il garde en revanche toute la puissance et le côté percutant des compositions. À la manière du titre sus-cité, le riffing demeure toujours intense et viscérale dans ce qu'il dégage et la section rythmique menée de main de maître par Syht s'adapte sans coup férir aux compositions de son compagnon d'arme. Le groupe ne manquera pas également, tout au long des sept titres, de desservir parmi quelques unes de leurs meilleurs offrandes à l'art noir, avec le très bon enchaînement "Spiritual Pestilence"-"Disgrace", ou l'envoûtant final "...And Then Came The Decease". Bien sûr, on pourrait reprocher à HAEMOTH, si l'on n’adhère pas plus que cela à l'essence musicale du groupe, un manque d'originalité ou peu d'évolutions, mais HAEMOTH est et reste HAEMOTH et officie toujours dans ce registre qui leur sied si bien. Par ailleurs, un morceau tel que "Demonik Omniscience" le démontrera très bien en synthétisant à sa manière tout ce que le groupe peut offrir en terme d'ambiance ou de puissance musicale durant ses neuf minutes. Un album intègre, sincère et diablement efficace, "In Nomine Odium" ravira les fans du groupe et permettra aux néophytes de découvrir ce que ce combo, l'un parmi les meilleurs du "Black Metal" français, peut procurer en terme de haine et d'expression musicale pure. |
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