DRAWERS All is one [ 2011 ] |
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CD Album Durée : 52.60 Style : Sludge/Stoner |
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Chronique : 17 octobre 2011 , réalisée par Bloody | ||||
Rappelez vous... C'était en 2009 et DRAWERS venait de faire passer le restant de la scène "stoner/sludge" Toulousaine pour des guignols avec son tout premier EP : "This Is Oil". Dantesque de puissance, cet EP avait rapidement fait exploser la popularité du quintet. Deux ans plus tard, ils reviennent avec leur premier album : "All Is One". Autant vous prévenir de suite, ils sont plus que remontés. 2011 marque un tout nouveau départ pour les DRAWERS. La mise en place d'un line-up fixe et la récente signature sur le label Russe "Slow Burn Records" leur permet de partir sur de bonnes bases afin de sortir ce premier album tant attendu dans la scène "stoner". 1 an. C'est ce qu'il aura fallu pour enregistrer cette pépite qui sent bon le whisky, la poussière, mais surtout, la brutalité. "All Is One" contrairement à son prédécesseur marque une légère évolution concernant l'écriture des morceaux. Les idées ont fourmillé et les coucher sur partitions n'a pas du être chose facile vu le condensé d'idées mis de coté. Mais pourtant, et c'est justement là où DRAWERS fait de son "All Is One" une totale réussite, c'est dans la composition qu'ils excellent. Certains titres ont de quoi vous renvoyer six pieds sous terre et ce, sans courtoisie aucune. DRAWERS a sa spécialité qu'ils ont instauré dès leur première démo et il ne lâcheront pour rien au monde. Et ils ont raison ! Sur cet "All Is One", le groupe jongle allègrement avec les passages d'une brutalité sans précédent et les lignes de composition plus légères. DRAWERS reste DRAWERS, mais avec toute cette ingéniosité dans la manière de composer. Au-delà de développer un "stoner" assez basique, le quintet ne se contente pas que de cela et va y implanter de légers accents "hardcore" aux travers de breaks furieux. C'est alors qu'ils vont déployer l'artillerie lourde avec un riffing imparable et hypnotique qui, sans aucun doute, se taillera la part du lion en live. Avec les deux très bons guitaristes qu'il y a dans les rangs de la formation, inutile de préciser que ces deux là vont apporter beaucoup dans l'écriture des morceaux. Étant donné que l'un d'eux joue dans le très bon groupe de "post-hardcore" SELENITES, ce dernier apporte le grain de folie apocalyptique ("Caput Mortuum Ocean") qu'il a pour habitude de jouer avec SELENITES. Et puis, que serait DRAWERS sans ce son si propre qui lui avait valu beaucoup d'éloges lors de la sortie de son premier EP ? Sur cet "All Is One", le rendu sonore est encore meilleur. Laurent, lui même guitariste de la formation et propriétaire des "studios Bringer", a eu le temps avec cette année de gestation, de capter toute l'essence du jeu de DRAWERS pour en tirer le meilleur parti. Au final, on trouvera juste à redire sur le mixage de la batterie qui se retrouve légèrement étouffée, mais cela ne dérangera pas plus que ça. Sur cet "All Is One", un grand changement voit le jour. Car il ne faut pas oublier que Drawers c'est vocalement parlant impressionnant. Il y a cette voix, rugueuse, profonde qui fait dresser les poils. Niko se trouve être un redoutable chanteur qui fait littéralement oublier Sam, qui occupait le micro auparavant. Un véritable performer qui va livrer le long de cet "All Is One", une prestation sans faille. ("Ivory Lighthouse"). En clair, DRAWERS se révèle être un combo à la puissance semblable à un rouleau compresseur et ce, dans tous les domaines qu'ils abordent. Une véritable réussite ! 2011 signe donc le retour gagnant de DRAWERS, qui, avec cet "All Is One" sous son bras, risque de littéralement secouer la scène "stoner" française. Avec autant de bons ingrédients et de savoir-faire, DRAWERS est assurément un groupe sur lequel il va falloir compter dans un futur proche. |
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