SEBASTIAN BACH Kicking & screaming [ 2011 ] |
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CD Album Durée : 51.00 Style : Heavy-metal / hard-rock |
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Chronique : 16 octobre 2011 , réalisée par MazaK | ||||
Tout le monde le sait bien, Sebastian Bach est un vrai "branleur", une grande gueule égocentrique, un bagarreur, un provocateur pas toujours très fin, une tête à claques… bref, un type pas forcément fréquentable qui aurait la fâcheuse tendance à horripiler. Cependant, l’homme a une bonne excuse, celle d’être considéré par beaucoup comme l’une des plus grandes voix du « heavy-metal » made in USA de ces vingt dernières années (même si celui-ci est canadien !). Ceux qui auraient des doutes concernant l’organe de monsieur Bach n’ont qu’à se repencher sur le meilleur de SKID ROW, à savoir l’album ultime du groupe « Slave to The Grind ». Ajoutons à cela, un physique « avantageux » et une attitude qui pue les phéromones à mille miles, cela suffit à Sebastian Bach pour traîner derrière lui les groupies par paquets de douze ! Depuis, nous avons eu droit à l’overdose "grunge", à la déferlante "neo-metal"… SKID ROW s’éteint, les GUNS & ROSES vont mal ! Depuis, le sieur s’accroche et, hormis quelques problèmes de ci de là et de nombreuses tentatives de reconversion, il n’a jamais rangé son microphone. Il est de retour aujourd’hui avec son nouvel album solo : « Kicking & Screaming ». D’après ses dires, ce disque dépasse ses espérances à tout point de vue : le son est génial, les titres sont inspirés et sincères, la pochette est sublime, les gens sont gentils... Alors, une fois le produit assimilé, pourrait-on traiter le quadragénaire de menteur ? Bien sûr que OUI ! Sans être un navet son album apporte peu ! Tout est prévisible de bout en bout : power-ballads, "hard-rock" pêchu à écouter en Corvette, soli brillants mais sans surprises, chœurs obsédants typiquement 80’s … On surfe entre AEROSMITH et GUNS & ROSES ! Bien entendu, la voix se positionne très en avant mais celle-ci semble noyée sous quelques effets « clichesques », voire radiophoniques. Il est presque agaçant d’écouter l’album d’une traite tellement celui-ci semble formaté et sans âme (seul le titre « Dirty Power » est un tant soit peu réussi). Plutôt navrant quand on connait les capacités du vocaliste. Reste un disque estampillé 100% "power-rock" américain, qui n’aura probablement que le succès escompté sur son territoire ou auprès d’un auditoire resté bloqué il y a trente ans ! |
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