THE HOUSE OF CAPRICORN In the devil's days [ 2011 ] |
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CD Album Durée : 74.12 Style : Stoner Doom |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
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Chronique : 16 octobre 2011 , réalisée par hemistes | ||||
Si je vous parle de la Nouvelle Zélande, je pense que vous allez penser tout de suite au Rugby, aux All Blacks (bon en même temps), c'est un peu normal surtout en ce moment avec la coupe du monde de rugby. Eh bien non, nous n'allons pas parler sport aujourd'hui, mais musique. Oui je sais, ça surprend que l'on parle musique surtout sur un webzine de metal. Le groupe que je vous présente aujourd'hui nous vient de ce beau pays qu'est la Nouvelle Zélande et nous propose ici son second album "In the Devil's Days". Le groupe existe depuis 2001 et est composé de Ami Holifield à la basse, Michael Rothwell à la batterie, Scott Blomfield à la guitare et de Marko Pavlovic au chant. Le groupe évolue dans un registre assez à la mode en ce moment, le "doom stoner". Bon, c'est sûr, tout le monde ne peut pas prétendre être les nouveau ELECTRIC WIZARD ou RAMESSES... Ce disque est-il bon? Eh bien, je vais vous dire qu'il est moyen. Ok, le groupe propose quelque chose de lourd mais ne joue pas le jeu complètement, la basse ne se fait pas pachydermique comme elle pourrait l'être. Les riffs de guitare sont répétitifs et gras mais manquent pour le coup d'un peu de variété. La petite nuance c'est que le groupe propose également des touches plus sludge par moment et se fait plus agressif. Disons que dans ce registre le groupe tient un peu plus la route que sur de longs morceaux plus "doom". Je pense que le côté "sludge" leur irait plus et le timbre de voix de Marko correspond plus à ce style. Ses murmures sur les parties "doom" sont assez mauvais et ne collent pas du tout à l'atmosphère de la musique. Les morceaux plus courts et plus directs sont les meilleurs, ils se veulent plus percutant et mieux travailés. Les morceaux les plus longs flirtent avec un "doom" plus sombre mais mélodique à la fois. C'est un peu le 40 WATT SUN du pauvre. On a du mal à se laisser emporter par les mélodies que proposent le groupe. Cela manque un peu de crédibilité, on a vraiment du mal à se laisser emporter et on rate donc un voyage qui aurait pu être des plus agréables. Globalement, on sent que le groupe possède un certains potentiel, mais il lui manque un peu de travail au niveau des compos. Tout cela n'est pas assez poussé et disons qu'ils se contentent d'un travail en surface sans aller dans le détail. Ce qui fait que le "doom" sombre et lourd que l'on souhaite retrouvé est juste légerement noir et partiellement léger. Dommage, ce deuxième album du groupe ne m'aura pas convaincu plus que ça, mais il aura au moins réussi à me réconcilier un peu avec le "sludge", car ça n'est pas un style que j'apprécie particulièrement. Album assez decevant, on passera donc très vite à autre chose. Les fans du genre peuvent quand même jeter une oreille à cet album car ce n'est pas tous les jours que l'on voit un groupe de "doom" nous venant de Nouvelle Zélande. |
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