SEVEN DAILY SINS
Say yes to discomfort [ 2011 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 37.02
Style : Death technique
  Infos :
  Contact label : http://sfcollector.ru/
  Contact groupe : http://http://www.facebook.com/#!/sevendailysins http://www.myspace.com/sevendailysins
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 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 16 octobre 2011 , réalisée par Bakounine
   
Je ne le cacherais pas, lorsqu’un jeune groupe décide de s’engager dans cette voie osée qu’est le "death technique", il a d’emblée toute ma sympathie.
SEVEN DAILY SINS est un jeune groupe originaire de Biélorussie, mais dont un des membres résiderait à Versailles. Le groupe présente son premier album « Say Yes to Discomfort » (Dites oui à l’inconfort). Inconfort, sûrement que d’avoir un de ses membres habitant très loin des autres membres du groupe. L’album a d’ailleurs été enregistré en Pologne dans des studios ayant accueilli « Vesania » entre autres pas Szymon Czech (Prononcez Chimon Tcherr).

Le groupe joue donc une sorte de "death technique-fusion", rappelant ATHEIST, GORGUTS, DECREPIT BIRTH ou encore OBSCURA, alignant des passages "jazzy", des choses progressives voire même atmosphériques, parfois acoustiques et des séquences plus non-sensiques et dissonantes tirant sur le "mathcore" et le "deathcore", rappelant même parfois SUICIDE SILENCE.
Les morceaux, loin d’être uniformes procéderont d’enchaînements désordonnés, de passages techniques dans une sorte de fouillis organisé. Les guitaristes rivalisent de technicité sur les traits techniques sans oublier des ponts plus mélodiques, la rythmique est puissante et fouillée, mention spéciale pour le bassiste s’offrant parfois des avancées "funky" purement jouissives, la batterie étant peut-être un peu moins mise en avant (par rapport aux autres groupes du style, je veux dire). La valeur ajoutée du groupe est ces moments progressifs et acoustiques à la OPETH, très maîtrisés qui permettent de souffler au milieu d’un morceau (sur « Ego, Revisited » ou encore « Hell Sweet Home »). Le problème est que dans ces enchainements désordonnés, il manque parfois une certaine cohérence relative et certains passages arriveront comme un cheveu sur la soupe, introduits par des espèces de samples ambiants qui finissent par me devenir insupportables.
L’autre problème (plus relatif) vient d’un chant qui est peut-être un peu trop en retrait, même si varié (growlings graves et aigus, pig squeals grindcore à la « We Butter The Bread With Butter », voix claires à la « Psykup »…), et peine à s’avérer réellement intéressant.

Au final, voici une œuvre intellectuelle et ultra-technique regorgeant de talent, mais qui porte également en elle les traces d’une certaine jeunesse et inexpérience, ainsi que d’un manque de maitrise total de l’envie de bien faire du groupe. On ne leur en tiendra pas rigueur et on observera avec intérêt la suite des pérégrinations d’un nouveau groupe dans le style.







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