GRAND DESIGN
Idolizer [ 2011 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 49.07
Style : Hard fm
  Infos :
  Contact label : http://www.aorheaven.com/
  Contact groupe : http://www.facebook.com/pages/Grand-Design/131049102442 http://www.myspace.com/granddesigner
  Interview :
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 11 octobre 2011 , réalisée par Riding-Hood
   
Le "Hard Fm" a le vent en poupe. Et souvent, c’est un vent frais originaire de Suède. GRAND DESIGN nous présente aujourd’hui son second opus, intitulé «Idolizer», dans la continuité de son précédent «Time Elevation», nourrit de toute l’énergie de la fin des années 80. C’est en effet ce qui frappe le plus dans la musique de GRAND DESIGN, qui n’a d’ailleurs jamais nié sa forte influence notamment de DEF LEPPARD. Influence qui ressortira fortement des deux opus du groupe et donc aussi du dernier né. Mais quand on reproduit ce que faisaient les autres 20 ans plus tôt, il faut le faire dans les règles de l’art. C’est aussi à quoi s’attèle les membres emmenés par Pelle Saether, à la fois chanteur et producteur. Le label "AOR Heaven" impressionne une nouvelle fois par ses recrues. Le "Hard FM" au sommet de son art avec GRAND DESIGN.

Le groupe commence fort d’entrée avec l’impressionnant «Get on with the Action». Nous nous retrouvons en pleine scène "glam/FM" années 80. Les sonorités synthés, les riffs, la voix volontairement juvénile et aiguë renforcent cette impression, hormis une production nettement plus efficace par rapport à ce que l’on pouvait fournir à l’époque. Ce qui n’est pas un mal, cela apporte plus de jus. Ce n’est pas un bien non plus lorsque les sonorités saturées ont tendance à nous faire souffrir d’indigestion. Ce point ne sera pas franchi, mais on reconnaîtra que la formation a tendance à en rajouter. Comme on aura l’occasion de s’en apercevoir avec «Stealin’ My Love», tempéré sur le plan rythmique, mélancolique dans ses couplets. Assez répétitif et redondant, en vérité. Un refrain trop fragile tiré en plusieurs exemplaires. C’est de cette même fragilité que souffrent certains titres, à l’instar de «You’re Love’s a Runaway», bien que celui là soit plus inspiré, dans un tempo tout aussi adouci, mais détournant davantage les yeux vers la "pop/rock" qu'au "hard rock". Une précision qui se révèlera aussi pour la ballade «Addition to Love». Les références ne manquent pas pour ce titre. On croirait y retrouver toute la pop des années 80.

L’auditeur appréciera la performance du chant de Pelle Saether, proprement remarquable, ne nous permettant aucunement de deviner un quelconque âge à travers sa voix. Il faudra saluer aussi l’excellence de la batterie de Richard Holmgren, puissante, claquante sur «Rock Back to the 80’s». Un tel titre nous rappellerait VAN HALEN fin années 80. Les chœurs jouent les maîtres d’œuvre sur ce superbe refrain. GRAND DESIGN fait du "hard FM" avec des bâtons d’explosif. Ça se sent à l’écoute de «Let’s Rawk the Nite». Les guitares en imposent et se donneront en vitrine. Pas autant en revanche qu’avec «You’re Gonna Dig on It». Un morceau paré d’un volume sonore plus enveloppé et de lignes guitares américanisées. Un ton aguicheur et d’une insolence dans les couplets révélant tout l’opportunisme de la formation. Points que l’on ne décèlera pas sur «Change Me Up», figurant comme l’enfant pauvre de la galette. Le chant ainsi que les chœurs sembleraient avoir perdu tout repère. Les guitares, elles, ont fait le choix de jouer individuelles.

«Idolize Me» ne souffre pas de la même chose. Plutôt la somnolence que l’on pourrait y éprouver lorsque l’on vient à aborder ce morceau. Étrange, cependant. Des éléments comme le pré refrain et le refrain rappelleront la période FM de SAXON datant elle aussi de la fin des années 80, incarnée par son controversé «Destiny». Cela se retrouve à nouveau pour «OughttoGraugh», mais pas de déception avec celui là. Malgré son côté répétitif, sa folle allure, son scintillant auront effet immédiat.

GRAND DESIGN nous honore d’un bien bel album. Un bien joli joyau éclatant de brillance (plus efficace que le meilleur des dentifrices). Les suédois pourront arborer un large sourire. Néanmoins, avant que l’on soit obligé de prendre des lunettes de soleil pour les admirer, il faudra attendre qu’il se débarrassent de quelques menues impuretés. Et puis, c’est vrai que reproduire la meilleure période de DEF LEPPARD d’album en album trouvera un moment ou un autre ses limites. Un bon coup de brosse sera encore nécessaire pour que l’émail devienne diamant.







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