LYDIA'S GEMSTONE
The New Melancholy [ 2011 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 33.58
Style : Rock/metal gothique
  Infos :
  Contact label : http://www.twilight-vertrieb.de/
  Contact groupe : http://http://www.facebook.com/profile.php?id=1251420723#!/pages/Lydias-Gemstone/151129344902214 http://www.myspace.com/lydiasgemstone
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 02 octobre 2011 , réalisée par Bakounine
   
L’Autriche est une terre féconde en projets diverses et variés et on a pu y remarquer notamment une scène gothique relativement fournie (« Edenbrige », « Woods of Atlantis », « L’âme immortelle », « Darkwell », The Moon Lay Hidden Beneath a Cloud », « Dreams of Sanity »,…) ainsi que de nombreux groupes à l’esprit complexe pouvant être par certains aspects de cette scène (« Dornenreich », « Abigor »…).
LYDIA'S GEMSTONE est un quatuor formé en 2007 par deux frères et qui, après une démo remarquée en 2008/2009, sort son premier court mais véritable album « The New Melancholy » qui, comme son nom l’indique, est loin d’être une œuvre guillerette.

La musique est loin d’être violente évoluant plus dans un "rock" sombre pas si conventionnel que ça que véritablement dans le style "metal". Une ambiance noire et pesante, solennelle et triste sans être réellement glaçante est présente sur toute la durée de l’album, que ce soit par d’oppressants claviers évoluant dans des registres variés allant d’effets orchestraux à d’autres plus modernes, quasiment typés "indus" (« Noir »). Mais le point dominant de cette musique est le chant de Markus Keimel en voix claire sombre et funèbre, rappelant Peter Steele (« Type O Negative »); d’ailleurs la comparaison avec ces derniers va plus loin et on retrouve une grande similitude de certains morceaux avec l’œuvre de ce groupe, même si on pourra citer d’autres groupes dans les probables inspirations (dont « Fields of The Nephilim » évidemment, ou encore « Paradise Lost »). Les guitares et la rythmique sont bien présentes également sur les quelques chansons un peu plus énervées (« Interitus ») avec quelques inspirations plus "punk-rock" sur « Supersonic (Apaerophobia) », même si le registre est majoritairement d’une lenteur proche du "doom", sans toutefois omettre un réel côté mélodique.
Si la majorité des titres sont assez courts, l’album atteindra son summum avec le titre central : « The Gemstone Anthem » de plus de sept minutes, avec de majestueuses guitares acoustiques d’inspiration Opethienne ainsi que des violons.

Bref, si l’album est trop réduit en volume et en vraie audace, pour que l'on puisse considérer LYDIA'S GEMSTONE comme un renouveau du genre, on tient là un bon album de rock/metal sombre et gothique qui ravira les amateurs de musique mélancolique et mélodique.







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