CHRONIQUES ALBUMS

Nous l'avons longuement attendu, et bien le voici, le nouvel album des TAGADA JONES.
Après 6 albums et pas moins de 250 concerts dans 17 pays différents, ils remettent le paquet avec "Descentes aux enfers". Pour ce faire, Niko, Stef, Seb et Job, le nouveau batteur, enregistrent dans leur studio en Bretagne.
Connu et reconnu pour leurs textes à la fois poignants et réalistes, ainsi que leur musique mélangeant "punk", "métal", "rock" et "hardcore", ce nouvel opus ne risque pas de nous décevoir.

En effet, la première écoute est une grosse claque avec des riffs qui restent en tête tout de suite et des refrains ou parfois même des phrases qui, j'en suis sure, resteront mythiques. Contrairement aux autres albums, on remarque une certaine progression dans celui-ci, comme « l'histoire d'un mec » raconté au fur et à mesure de l'écoute. Les sujets restent les mêmes : notre société, l'actualité qui révoltent la plupart des gens, mais aussi l'addiction ("descente aux enfers") et l'amour dans "la raison".
Musicalement, rien à redire, Job apporte un nouveau souffle au groupe avec sa technique et son punch à lui. Petit avantage, pour ce petit dernier, l'enregistrement à été fait en prises live et on le ressent tout de suite avec de plus grandes sensations et émotions, un peu comme un concert enregistré et ça n'est pas un tort pour un groupe comme les TAGADA JONES.
Cet opus est beaucoup plus "punk" que les autres albums, un avantage pour ceux qui aime vraiment ça, comme moi. Les années passent mais les Rennais sont toujours aussi efficaces et imposants.
Petite surprise pour finir l'album, 2 titres bonus qui risque d'en impressionner plus d'un, mais il ne faut pas non plus tout dévoiler. À vous d'écouter avec autant de plaisir que moi et de juger vos morceaux préférés car il y en aura.

Les TAGADA JONES nous offrent un album complet, aussi bien musicalement que moralement. Une bonne claque qui peut remettre en question pas mal de personnes qui ne pensaient même pas qu'on vivait dans cette société là. Bien qu'on puisse se reconnaître dans tous les morceaux selon notre situation, je ne remercierai jamais assez Niko de nous ouvrir aussi bien les yeux sur le monde qui nous entoure.
"Descentes aux enfers" reste mon album préféré pour son originalité, son dynamisme, son efficacité et sa révolte totale.