PERVERSITY
Ablaze [ 2011 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 34.00
Style : Brutal Death Metal
  Infos :
  Contact label : http://www.lavadome.org
  Contact groupe : http://www.perversityband.com http://www. myspace.com/perversityband
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 27 septembre 2011 , réalisée par Matai
   
Cela fait près de 16 ans que PERVERSITY existe, 16 années de tensions, de changements de line up, mais aussi 16 années de compositions et de concerts en Slovaquie. Les deatheux ont tout de même réussi à se faire une petite réputation dans leur pays et dans l'Est de l'Europe, malgré certains soucis. Les deux premiers opus se dirigeaient inéluctablement dans un ensemble brutal et technique, sombre et surtout oppressant, alors que le suivant apportait quelque chose de plus blasphématoire, sans toutefois perdre une once de brutalité. Le hic résidant dans le manque d'originalité, les slovaques rapprochant malgré tout leur compos des maîtres suédois.

2011 voit l'arrivée d'un nouveau line up, seul le guitariste Dodi reste le membre originel. La troupe rentre donc au "Klakson studio" et signe chez le récent label "Lavadome Productions" afin de nous livrer un « Ablaze » brutal, emmenant directement l'auditeur à dix pieds sous terre. Dix tites composent cet opus pour une trentaine de minutes, et malgré la maturité qui se dégage des compositions, une certaine linéarité se fait ressentir très rapidement, et ce, avant même d'avoir atteint la moitié de l'album. Certes, les titres sont très brutes de décoffrage, assez carrés dans leur ensemble, mais les impressions de déjà-entendu reviennent régulièrement, malgré des soli de bonne facture.

« Ablaze » débute avec une instrumentale au clavier résolument sombre et mystérieuse et est suivie d'un « Behind the Diabolical » à la basse bien présente, en témoigne ce solo d'entrée de jeu, suivi de riffs tranchants et violents. Le chant est bien caverneux, bien gras, pour le plus grand plaisir des deatheux les plus brutaux. Cependant, tout manque de modulation même si l'ensemble des titres reste bien foutu. Et même si certaines pistes nous entraînent le temps de trois ou quatre minutes, même si on arrive à se prendre au jeu, rien ne semble nous prendre aux tripes, malgré cette certaine volonté de bien faire. Le line up n'est évidemment plus le même, et cela change la donne...

Dommage donc que PERVERSITY entame son retour de cette façon, l'opus n'étant pas non plus ultra mauvais, mais il manque ce petit quelque chose que l'on avait pu retrouver au cœur de ses anciennes sorties. Mais peut-être que les deatheux au cœur de pierre y trouveront un certain charme !







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