SUPERBUTT Music for animals [ 2011 ] |
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CD Album Durée : 41.05 Style : Rock/métal |
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Infos : | ||||
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 26 septembre 2011 , réalisée par GOHR | ||||
Pour ceux qui ne connaîtraient pas, SUPERBUTT est une formation Hongroise qui officie dans le registre gros "Rock’n’roll" boueux. Fort de plus de cinq-cents concerts à son actif (la plupart dans des petites salles) et d’une certaine notoriété en Europe, le groupe déboule cette fois-ci avec un album appelé « Music For Animals ». Notre premier constat est que les Hongrois furent avisés le jour où ils décidèrent de nommer ainsi leur nouveau méfait, puisque c’est toute l’animalité du monde qui s’y trouve incarnée. Le "Rock’n’roll" ici présent est du genre à vous prendre aux tripes et à ne pas vous lâcher, une sorte de MOTÖRHEAD plus moderne, qui serait ouvertement marqué par un feeling "Hardcore", la chanson « Out of Reach » proposant carrément un mosh part. Certes, les titres sont tous plus ou moins similaires, mais l’énergie dégagée nous maintient sans cesse en éveil, tant et si bien que nous ne trouvons pas véritablement de reproche à faire au groupe. Le style des gaillards est fort et sa production est parfaitement adéquate, groovy et baveuse. Malgré l’inhérent côté « à l’arrache », le cd est très bien composé car, en fin de compte, chaque chanson est porteuse d’un petit quelque chose qui lui est propre. Un coup ce sont des chœurs clairs, un coup des voix narratives malsaines et parfois des solos biens Heavy. La chanson la plus étonnante est « Revolting Kids » où la basse se promène sur une ligne évolutive, à la limite du progressif, de quoi nous évoquer BETWEEN THE BURIED AND ME. Le reste des musiciens n'est pas en marge, avec des jeux particulièrement carrés et efficaces, nous pensons évidemment au batteur dont la griffe toute en force apporte vibration à chaque titre, quel régal que sa performance sur « Evil Blues ». Seul le chant mériterait d’être un peu plus développé, car il donne un certain sentiment de linéarité, il s’agit toujours plus où moins du même timbre à la fois gueulé et relativement audible, un peu à la THROWDOWN. Qu’à cela ne tienne : tout est joué avec émotion et spontanéité, et c’est ce qui compte. Bref, SUPERBUTT refuse le mainstream, fait ce qui lui plait et le fait avec brio en assumant parfaitement son identité versatile, agressive et sensible. En toute honnêteté, cet album est largement assez bien pour plaire à tous les amateurs de gros Rock et n’a rien a envier à ce que propose des formations plus connues, en espérant donc que cette fois-ci les Hongrois fassent vraiment parler d’eux. En conclusion, votre serviteur vous conseille vivement d’aller écouter ce « Music For Animals », petit bijou qui ne se contemple pas du tout avec un recul méditatif, mais qui s’approprie uniquement par les sens. Un cd qui n’est pas foncièrement révolutionnaire, mais dont la sincérité véhicule de la fraîcheur. |
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