GENERATION KILL Red white and blood [ 2011 ] |
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CD Album - Digipack Durée : 51.00 Style : Thrash-metal / crossover |
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Chronique : 25 septembre 2011 , réalisée par MazaK | ||||
Ho ! La belle troupe que voilà ! Les plus au courant parlent souvent de Dream-team, et autant dire, qu’effectivement, sans tomber dans le rêve absolu, GENERATION KILL n’est autre qu’une réunion de brutes américaines sévissant dans le meilleur du "thrash-hard-core" actuel et passé ! En premier lieu, le poste d’hurleur appartient à monsieur Rob Dukes (grogneur chez EXODUS); puis la basse est maltraitée par Rob Moschetti (qui débuta chez METHOD OF DESTRUCTION et PRO-PAIN); Aux tambours on trouve un James DeMaria tout en technique et le duo de guitaristes Trenczer/Lehman (ex MUTILATION) vient compléter l’histoire. Avec une distribution pareille on sait par avance que le « produit » risque d’être traumatisant ! Bien entendu le groupe ratisse large et nous propose une musique typiquement revival, estampillée « crossover ». On a le droit au fameux style qui sévissait dans les années 80 : subtil mélange de "thrash-speed" et de "hard-core". Rien de bien neuf, mais la sauce prend toujours. On retrouve indéniablement l’esprit du genre et de ses composantes: guitares rythmiques acérées façon Bay Area, mosh-parts à la ANTHRAX, soli chiadés (histoire de nous rappeler qu’ici on sait manier le manche), accélérations genre NUCLEAR ASSAULT des débuts (le rouleau compresseur « Walking Days »)… Le groupe ne se cantonne pas à réactualiser le style, il s’aventure sur quelques titres dans un "Stoner" un peu simpliste (pas toujours de manière efficace et un titre comme « Slow burn » n’apporte pas grand-chose !), ou vers la ballade prévisible et ennuyeuse (« Dark Days »). Hormis ces quelques « dérapages » l’album des GENERATION KILL se laisse écouter avec plaisir et saura ravir une audience large. Certains préféreront peut-être se tourner de nouveau vers les nombreux classiques du genre, qui, pour la plupart, n’ont pas pris une ride ! À noter en bonus, une reprise du « Wish » de NINE INCH NAILS, à vite oublier ! |
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