CHRONIQUES ALBUMS

"Bah, Max tu trembles ce matin ? Toi, t'as encore bu 12 cafés avant de venir en cours..."
"Bah, non, en fait, j'ai juste écouté le nouvel Ep d'ARCHGOAT"

Ne cherchez pas, c'est une énième phrase d'accroche destinée à vous introduire la nouvelle mini-bombe sur Compact Disc que nous a sorti le groupe finlandais aussi "culte" que le premier pas des américains sur la Lune.

"Whore of Betlehem", "The Light Devouring Darkness"... Deux albums, et deux monolithes en puissance.
Alors forcément, quand le groupe annonce la sortie de cet EP, tous les fans du combo sont bien sûr au rendez-vous.

Une petite introduction pour l'apéro et les finlandais envoient "Blessed Vulva", dans la plus pure des traditions made-in-Archgoat.

Une production assez claire, mais qui reste bien dans la lignée de "The Light Devouring Darkness".
Bon, alors, pas d'aventures, pas d'expérimentations, mais soyons francs, on attend tous une seule chose d'ARCHGOAT, la noirceur, la haine, la violence et l'occultisme (Comment ça ? Ça fait quatre choses ? Ah, effectivement...).

Rassurez-vous, vous allez en prendre plein la vue, la grosse guitare grave, la basse réglée à 12 sur 10, la voix caractéristique, le petit clavier très discret (Si, si. Réécoutez bien), tout y est.

L'impression d'ouvrir les yeux au milieu des flammes et des bonnes sœurs sodomisées, juste après s'être pris une croix inversée en béton armé dans la figure. C'est ça, ARCHGOAT.
Petit coup de cœur pour le titre mid-tempo : "Day of clouds", qui développe une puissance tout simplement monstrueuse...

En fait, la seule question demeure : Pourquoi seulement un EP ?
ARCHGOAT sert la même recette, la recette qui envoie Cyril Lignac manger des yeux de Barracuda dans Koh-Lanta, et elle est diablement efficace.
ARCHGOAT continue sa légende, celle du groupe qui ne faiblit pas. Tremblez mortels...