TOBY HITCHCOCK
Mercury's down [ 2011 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 54.30
Style : Hard FM
  Infos :
  Contact label : http://www.frontiers.it/
  Contact groupe : http://www.myspace.com/tobyhitchcock
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 21 septembre 2011 , réalisée par Riding-Hood
   
Un nouvel album de PRIDE OF LIONS est annoncé, TOBY HITCHCOCK est là pour faire patienter. Voilà que le chanteur leader de la formation, créée par l’ex-SURVIVOR Jim Peterik, joue les éclipses en attente de revoir à nouveau le soleil. Toby Hitchcock nous sort en cette année 2011, son premier album solo chez l’éminent « Frontiers Records ». Un album haut en couleur, remarquable par un appui de taille en la présence d’Erik Martensson (ECLIPSE) en tant que producteur et multi instrumentiste. Les deux hommes suffiront à faire de ce «Mercury’s Down» un disque « hard FM » de premier choix.

On tombe rapidement sous le charme à l’écoute de «This Is the Moment». Le son est à la fois propre et fignolé. Erik Martensson a fait de l’excellent travail, appuyant parfaitement le chant envoutant et puissant de Toby Hitchcock. Un « hard FM » intense et affriolant à l’écoute de «Let Go» et «I Should Have Said». Les riffs de guitare font office de présence et de gestuel. Un jeu plus ostentatoire et mélodique si l’on aborde l’étonnant morceau «Tear Down the Barricades». Difficile de croire qu’un seul homme ait dirigé l’ensemble de ces instruments. Les sonorités au clavier prendront toute la place, s’élançant dans des manœuvres audacieuses. Ils seront ainsi perçus sur le palpitant «Strong Enough» ou sur l’impressionnant titre éponyme. Instruments et chant sont aussi plus nerveux. Une impression futuriste, cybernétique, se croise au premier abord.

Le disque s’écarte des sentiers du « hard FM » pour aborder ceux du « rock ». Le rock années 90. On pourrait traduire des airs du «One Lov » de U2 à la ballade « How to Stop ». Un rock volumineux et impressionnant. «A diffrent Drum» donne une apparence meurtrie, surtout au niveau de sa voix. Le riff sec rencontre et s’allie à l’harmonie des claviers. La musique digne des grandes formations, d’une production limpide parvenant immédiatement à faire vivre et vibrer les émotions. Tel est le cas notamment de «One Day I’ll Stop Loving You». On y sent la voix caressante de Toby relativement proche, comme nous murmurant à l’oreille, pour soudain devenir intense et grandiloquent. Le « rock » est ici plus « classique », accompagné de chœurs et de touches symphoniques. Une nouvelle tentative de séduction sur «Summernights in Cabo». Un poil répétitif cependant. Mais on retrouve toujours ce chant explosif, véritablement possédé sur le dernier tiers.

Plus sage et enthousiaste cette fois, «Just Say Goodbye» nous aborde de manière bien sympathique. Le riffing est un peu plus musclé que sur «If It’s to Be», qui puise pourtant une sacrée énergie. Notre chanteur vedette s’en sort admirablement alors que le rythme ne pardonne pas.

TOBY HITCHCOCK au lieu de nous faire patienter le prochain PRIDE OF LIONS, est tout simplement en train de lui voler la vedette avec un premier album tout en puissance et en volupté. Même si «Mercury’s Down» est un tant soit peu marqué d’une certaine linéarité c’est le grand album « hard FM » du moment. Additionner la voix de Toby Hitchcock et le doigté d’Erik Martensson donne un résultant plutôt époustouflant. Espérons les rencontrer une prochaine fois.







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