RAW IN SECT
Red flows [ 2011 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 45.00
Style : Death thrash progressif
  Infos :
  Contact label : http://www.auralmusic.com/
  Contact groupe : https://www.facebook.com/rawinsect http://www.myspace.com/rawinsect
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 20 septembre 2011 , réalisée par Taupinator
   
Ah, la Grèce, patrie de la fêta, des statues antiques, de la crise économique et de Nana Mouskouri. Pays pas forcément connu pour sa scène métal, et ses groupes pourtant célèbres, tel que FIREWIND, SEPTIC FLESH ou encore NIGHTFALL. C'est donc de ce milieu plutôt effervescent que sort RAW IN SECT et ce qu'ils qualifient eux-mêmes de « Death Thrash Progressif ».

Je préfère prévenir de suite, mieux vaut oublier le côté progressif de l'affaire. Il faut se mettre en tête que de planter au milieu d'un morceau, deux mesures en 7/8, ne fait pas de vous un groupe « progressif ». Il faut également préciser que l'album est composé des trois morceaux de leur précédente démo, ainsi que huit autres morceaux. Ceci est en soit plutôt courant pour un premier album, sauf qu'ici, on note carrément une différence de son entre deux morceaux, ce qui est aussi facilement acceptable qu'une gastro après un resto chinois (oui, cette vilaine comparaison est totalement gratuite).
Mis à part ce détail plutôt grossier, la production est bonne, les guitares plombent et la batterie décornerait un Watusi en rut. Chaque début de morceau explose au visage comme un pétard dans un gâteau d'anniversaire. Leur métal moderne, alternant passages « death » classiques et rythmiques plus « thrash », est soutenu par un chant hurlé plutôt efficace. Ça ressemble parfois à du THE HAUNTED, le côté suédois en moins.

Seulement le paradoxe de l'album pointe rapidement le bout de sa truffe : cela varie beaucoup pour finalement varier peu. Je m'explique. Même si les riffs (souvent très bons) s'enchaînent à la vitesse d'un sprinter jamaïquain, on a vite l'impression de tourner en rond. Et ce ne sont pas les deux morceaux en acoustique (pourtant très rafraîchissants), faisant aussi tâche dans l'album qu'un nez au milieu de la figure de Krilin, qui changent la donne. S'ils avaient réussi à mélanger adroitement ces deux facettes (comme on peut l'entrapercevoir dans l'ultime morceau), les hellènes auraient surement frappé un grand coup. Pour l'instant, ce n'est qu'un coup de glaive, non pas dans l'eau, ce qui serait très sévère, mais dans une terre chaude et meuble. Ce qui ne m'empêchera pas, si l'occasion se présente, d'aller pogoter furieusement lors d'un concert des Athéniens.







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