GLYDER
Backroads to byzantium [ 2011 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 38.54
Style : Hard rock
  Infos :
  Contact label : http://www.spv.de/
  Contact groupe : http://www.glydermusic.com/ http://www.myspace.com/glyder
  Interview :
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 20 septembre 2011 , réalisée par Margoth
   
Pour les moins connaisseurs ou ceux sortant de leur vaste campagne verdoyante, GLYDER est à THIN LIZZY ce qu'est WOLFMOTHER est à LED ZEPPELIN ou AIRBOURNE à AC/DC. À comprendre les dignes héritiers de ces groupes mythiques qu'on ne présente plus. Cette vague de jeunes groupes usitant d'un mimétisme troublant tous les outils et techniques que leurs héros ont institué, tout en ajoutant un petit «on ne sait quoi» qui leur donne une étiquette d'irrésistible, en lieu et place de la plus méchante clone de... . Et vous ne serez donc pas surpris d'apprendre que les jeunots de GLYDER sont de fiers patriotes irlandais, c'est dire qu'ils ont dû bouffer en masse les travaux des regrettés Phil Lynott, Rory Gallagher et Gary Moore (qui les tenait à l'œil lorsque le groupe a commencé d'ailleurs). Mais si vous avez loupé les premiers opus de la bande irish, nous ne vous en voudrons pas, il faut dire que la tornade AIRBOURNE a fait pas mal de dégâts sur son passage et s'est limite octroyé un monopole auprès de l'attention publique.

Le fait d'officier un peu en retrait en terme de popularité, n'empêche pas les Irlandais de livrer cette année leur quatrième album (sans compter les deux Eps parus). Si à l'époque, les deux premiers opus, «Glyder» (2006), mais surtout «Playground For Life» (2007), avaient été pleinement applaudis par l'assistance, la sortie du suivant, «Yesterday, Today And Tomorrow», fut bien plus confidentielle. Le laps de temps de trois ans y est peut-être pour quelque chose, sans compter que le soufflet de la mode jeunes héritiers de ces vieux groupes de la grande époque est quelque peu tombé à plat aujourd'hui. Il suffit de voir AIRBOURNE, l'effet de surprise passé (qui aura duré quelques années quand même) de cet ouragan rouquin, l'engouement tend à être bien moins soutenu aujourd'hui. La faute au manque de renouvellement peut-être. Et niveau renouvellement, GLYDER tente quand même de l'apporter dans sa musique. On sent dans ce «Backroads To Byzantium» de plus fortes influences venant des années 80, au niveau des refrains surtout («Don't Make Their Mistake», «Something She Knows», «Down & Out» à la limite d'un POLICE). À croire que dans dix ans, GLYDER livrera une musique actuelle et moderne ! Trêve de plaisanterie, mise à part cette petite tendance à bondir d'une décennie de façon ponctuelle, il suffira de reprendre une chronique d'un album de THIN LIZZY pour avoir une description de ce que fait le combo. Et comme il y a fort à parier que vous connaissez déjà ces disques, on ne vous fera pas l'affront de le répéter.

Même si les jeunes Irlandais s'approprient très bien ces sonorités d'un autre âge et les utilisent de fort belle manière (c'est fou, comme incrustées dans nos crânes), on déplorera tout de même un léger détail : le chant. Quel est l'état d'esprit du chanteur quant à son groupe ? Difficile à dire. Toujours est-il que son chant manque cruellement de mordant. Comme s'il ne se sentait pas vraiment concerné par la chose. Chose qu'on pouvait ressentir durant l'album précédent, mais aucunement sur les deux premiers. Déjà lassé ?

Dommage, car ce seul état de fait rabaisse ce disque d'un cran (tout le reste est bon, qu'on se le dise). C'est fou ce qu'il en faut peu, parfois... Un éventuel manque de motivation de la part du vocaliste, à cause d'une prise de conscience sur toute la vague sur laquelle GLYDER officie et a fait sa renommée ? Vague qui s'essouffle au fur et à mesure que le temps passe... Ou peut-être un simple ras-le-bol de toujours rester derrière l'ombre de THIN LIZZY ? Eh bien, messieurs, pour en sortir, il vaudrait mieux pour vous de vous détacher de votre influence car THIN LIZZY, lui, n'a plus grand chose à prouver.







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