IDENSITY
Serenity [ 2011 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 60
Style : Death Progressif
  Infos :
  Contact label :
  Contact groupe : http://www.idensity-metal.com/ http:/www.myspace.com/idensity
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine
TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine
PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
  Chronique : 20 septembre 2011 , réalisée par Taupinator
   
« Pour les fans d'OPETH, de NERVERMORE et de DEVIN TOWNSEND », voilà ce qu'annonce le trailer de « Serenity » traînant sur la toile. Rien que ça. Voilà à quoi en est réduit le métal français actuel pour se faire connaître. Taper haut, très haut. La comparaison étant voulue et du coup inévitable, c'est souvent une arme à double tranchant. À voir donc si le groupe originaire d'Ile-de-France s'en sort avec les lauriers ou se vautre lamentablement dans la boue en tentant de flatuler plus haut que son derrière.

Évoluant dans un style qu'ils qualifient eux-mêmes de « Death Progressif », les parisiens nous proposent une première galette autoproduite de près de 60 min, un effort notable qui mérite d'être souligné. Auto-production rimant souvent avec déception, ce n'est ici point le cas. Excepté une batterie un peu plastique et une basse un tantinet faiblarde, le son général est bon. Mention spéciale pour les guitares, lourdes et claires à la fois.
On sent également que les bougres ont fait un effort sur les compositions. Les morceaux, plutôt longs, alternent parties « Death » avec un growl bien maîtrisé et parties plus mélodiques où le chant clair couplé à de jolis arrangements de six cordes donnent une petite touche atmosphérique fort bien venue. Ça sonne parfois OPETH, souvent KATATONIA et parfois même ARCH ENEMY sur les parties les plus violentes. La batterie remplit à merveille son boulot de matraqueur rythmique, les solos sont bien foutus, plein de feeling et savent envoyer la sauce pimentée quand il le faut. Shred, sweep, tout y passe pour notre plaisir gourmand. Malgré tout, les p'tits gars de la capitale arrivent à marquer de leur empreinte leur mixture métallique, en grande partie grâce à leur chanteur/brailleur Christophe Ferreira, au timbre particulier que l'on adorera ou détestera, selon les goûts de chacun.

Alors d'accord, des fois, ça se répète un peu, certes, la violoniste est réduite, tel l'allume-cigare de la bagnole de James Bond, à l'état de gadget un poil inutile, certes, le chant clair peut être par moment un poil agaçant, mais ce serait chipoter, tellement peu de groupe ayant réussi à pondre un opus aussi intéressant musicalement et aussi personnel dès le premier jet. Bref si c'est IDENSITY, j'en veux aussi.







AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE
IDENSITY - Chronicles