EINHERJER Norron [ 2011 ] |
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CD Album Durée : 41.21 Style : Viking Metal |
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Chronique : 19 septembre 2011 , réalisée par Chart | ||||
EINHERJER se forme en 1993 sous l’impulsion de Frode GLESNES, guitariste et chanteur. Le line up du groupe connait de nombreux changements, mais cela n’empêche nullement le combo de continuer son avancée et de trouver une notoriété importante, en particulier avec l’album « Dragons of the North » en 1996 et surtout leur mini album « Far Far north ». Les albums s’enchaînent durant 11 années jusqu’à ce que le groupe décide de s’arrêter en 2004. En 2008, EINHERJER annonce une reformation pour quelques concerts choisis à travers l’Europe durant l’année 2009. Le groupe signe finalement en décembre 2010 chez « Indie Recording » et annonce le successeur de « Bolt », après 8 ans d’absence en studio. « Norron » ne contient pas un grand nombre de plages mais avoisine tout de même la quarantaine de minutes. Qui dit peu de titres dit forcément des titres plus longs. « Norron Kraft » ouvre l’album sur une douzaine de minutes d’un bon mélange de différents types de « metal extrême. Le début du morceau pourrait faire penser à SAMAEL avec une ambiance assez martiale et des arrangements assez proches d’un RAMMSTEIN. C’est lourd, la voix est distordue, on hoche la tête sans même y faire attention. Après une si longue absence, on est ravi de trouver un groupe en si bonne forme. La seconde partie du morceau mise plus sur une ambiance originale, avec des guitares acoustiques posées sur un rythme très lourd donnant un côté à la fois épique et guerrier à cette fin de morceau. « Naglfar » reprend le même type de rythmiques martiales, mais avec un entrain qui vient principalement d’une plus grosse présence des guitares. L’enchaînement de ces deux premiers morceaux se fait naturellement ce qui donne l’impression d’un très long morceau. « Alu Alu Laukar » se voudrait presque plus « pagan ». On a ici un mélange de rythmes binaires et de chants guerriers doublés par des chœurs. Le résultat est fort intéressant et constitue une bonne transition après ces deux premiers morceaux. On a ici un titre taillé sans conteste pour le live. « Varden Brenne » reprend justement en plus électrique l’ambiance de « Alu Alu Laukar » et confirme cette appartenance au « pagan » ou au « viking metal ». À la différence d’autres formations du même style, EINHERJER dégage une ambiance plus sombre et plus électrique. On sent des racines proches du « black metal » dans ces morceaux et un travail peut-être plus poussé dans la recherche de sonorités et d’une identité personnelles. Après un « Malmting » un peu sur le même registre, EINHERJER termine sur « Balladen Om Bifrost ». Les guitares acoustiques font leur retour mais l’ambiance n’est pas à la ballade, ou alors, nous n’en avons pas la même conception. Là encore, le combo joue la carte épique avec la présence de chœurs sur les chorus. Cette conclusion de l’album est loin d’être du remplissage comme il arrive parfois sur les albums. Au contraire, on nous délivre ici du très bon cru qui donne envie de se repencher sur cet album encore et encore. EINHERJER signe un retour gagnant qui saura se faire remarquer. Ce groupe a su se démarquer de pas mal de ses concitoyens en jouant une carte différente de celle du « black metal classique ». De toute façon, la Norvège nous livre le plus souvent des crus assez différents en termes de « metal extrême ». C’est encore une fois le cas et il y a de quoi espérer et souhaiter une suite à cet album. |
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