TIRAO
Holozaÿss [ 2011 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 41.53
Style : Electro-rock
  Infos :
  Contact label : http://www.xavierboscher.com/
  Contact groupe : http://www.xavierboscher.com/
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 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 19 septembre 2011 , réalisée par Bakounine
   
Xavier Boscher n’est pas vraiment ce qu’on peut appeler un musicien conventionnel dans le microcosme du metal. Après un passage par le groupe MISANTHROPE en tant que guitariste, l’homme a dévié son chemin vers une voie orientée vers l’ « electro », à la tête de son label « Orfeo’Lab » et de ses multiples projets (NEBULEYES, XAVIER BOSCHER, ULTRA VIRTUAL PROG BAND, etc). Voici donc le premier album de son projet TIRAO: « Holozaÿss ». L’artiste évolue dans un univers catalogué de « rock metal electro ».

Il n’est jamais évident avant d’écouter un groupe catalogué « electro metal » ou « electro-rock », de savoir où on va aller, tant l’éventail des possibilités est large pouvant aller d’un hybride NAPALM DEATH-ATARI TEENAGE RIOT à un hybride DIRE STRAITS-EIFFEL 65, ce qui n’est pas vraiment la même chose…
Pour en revenir à TIRAO, on sera plutôt vers la seconde catégorie : cet album est plutôt doux, on pourra même dire parfois qu’il manque un peu de pêche... Sur une base omniprésente de claviers aux sonorités futuristes, se posent des lignes de guitare intéressantes et variées (allant de passages acoustiques à des soli travaillés) sans pour autant être réellement enthousiasmantes, avec une voix vocodée de manière permanente (voire trop homogène sur la durée de l’album) par-dessus, le résultat final apparaissant finalement assez « pop », en tout cas plutôt peu « metal », à part de manière épisodique (« Annatomilay »).
Si la première chanson « Guitar Robot » est vraiment formatée pour être le titre-clef de l’album (avec notamment une version radio à la fin de l’album), elle demeure trop proche d’un DAFT PUNK pour s’avérer très intéressante, à l’exception d’un agréable pont acoustique.
Par contre, on ne peut que noter une facette très intéressante et progressive dans les autres titres avec, notamment, le charme étrange conférée par l’utilisation d’un langage imaginaire (« le Worldomane » ) aux sonorités presque magiques, ainsi que des passages mélodiques et harmoniques léchés et agréables (« Holozaÿss », « Ano Kiss Miss », entre autres).

Bref, si cet album ne vous donnera pas l’énergie pour affronter la journée, il n’en demeure pas moins l’œuvre aboutie et cohérente d’un musicien. Apaisante voire reposante, entière et authentique, on y accrochera ou pas mais il sera délicat de critiquer grand-chose dans la démarche (à part peut-être un léger coté racoleur dans « Guitar Robot »). Un album qui n’accrochera certainement pas la majorité des métalleux mais qui se laisse largement écouter, sans m’avoir réellement enthousiasmé, et plaira sans doute plus aux amateurs d’ « electro » voire de « pop-rock ».







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