D'ACCORD Helike [ 2011 ] |
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CD Album Durée : 44.23 Style : Rock Progressif |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 18 septembre 2011 , réalisée par Teenage.Whore | ||||
Les Norvégiens du groupe D’ACCORD nous emportent à travers le mythe d’Atlantide raconté par Platon. D’où le nom de ce nouvel opus, « Helike », le nom de la cité dévastée par un séisme et ensevelie sous la mer. D’ACCORD nous propose seulement deux titres, mais nous parlerons bien d’album car ces deux compositions durent une vingtaine de minutes chacune. Le concept est intéressant mais osé, car la question qu’on peut tout de suite se poser, c’est comment ce groupe va se débrouiller pour tenir l’auditeur éveillé pendant 20 minutes. La pochette est intéressante et reprend cette histoire de Platon. Celle-ci nous donne réellement envie d’écouter tout ça. De plus, cet opus a été masterisé par Andy Jackson (PINK FLOYD), détail technique plutôt encourageant ! Cet album est donc simplement divisé en 2 parties, « Part I » et « Part II ». « Part I » débute par des bruits de vagues en référence à Helike, la cité dévastée, et nous pouvons entendre un semblant de bruits de pas. La musique dans une vue d’ensemble est plutôt originale, mais déroutante. Daniel Maage a une voix qui sonne parfois comme celle d’OZZY OSBOURNE. Les mélodies peuvent être de temps en temps très mélancoliques ou totalement euphoriques. Cet album semble hors du temps, les compositions sonnent très PINK FLOYD mais avec aucune pointe de modernité, nous retrouvons ainsi les vieux synthés mais malheureusement l’ambiance et l’atmosphère que dégage cet opus est dur à comprendre. On peut passer d’un extrême à l’autre en l’espace de quelques secondes ; les instruments se mélangent entre eux de façon étrange, on a réellement du mal à être dedans à moins d’être peut-être sous LSD. Certaines courtes parties dans « Part 1 » sont très nostalgiques et envoûtantes, avec des solos pas forcément très techniques mais cependant d’une grande intensité au niveau de l’émotion. On regrette que tout ne soit pas basé sur ça. Car parfois le groupe repart dans ses délires psychédéliques, où on ne peut malheureusement pas trouver beaucoup de sens. Le concept de Daniel Maage est peut-être trop compliqué ou trop ambitieux, car à la fin de cette première partie, on ne voit toujours pas où le groupe veut en venir. On enchaine avec « Part II », et l’espoir de trouver plus de choses intéressantes s’écroule. Le groupe refait la même chose. C’est à la limite de l’endormissement total. Je ne vois désormais pas de raison spéciale d’avoir divisé l’album en deux parties, si c’est pour faire exactement la même chose. D’ACCORD est probablement un très bon groupe pour certain, mais pour d’autres, comme moi, je pense qu’il aurait fallu avoir un mode d’emploi en plus du CD pour comprendre réellement ce groupe. Le concept de la composition de 20 minutes est un pari ambitieux mais risqué et je pense que ceci déséquilibre ce groupe dans le sens où tout nous semble brouillon et l’auditeur est vite perdu. |
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