JUNIUS Reports from the Threshold of Death [ 2011 ] |
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CD Album Durée : 43.49 Style : Rock metal |
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Chronique : 06 septembre 2011 , réalisée par AVALON | ||||
JUNIUS "Un parfait mélange hybride entre Neurosis et The Smiths." Bon, si le label le dit, cela doit être vrai... Personnellement, je ne vois pas de ressemblances ni avec l'un, ni avec l'autre, mais peu importe, car JUNIUS développe sa propre musique assez personnelle et plutôt innovante, entre du "rock moderne" et du "metal mélodique", qui n'a cure des étiquettes. Groupe formé en 2003, il se trouve être difficilement classable, car atypique. Entre différents courants, entre différentes modes. Disons que leur nouvel opus "Reports from the Threshold of Death" est un monument mélodique, entre "dark" et "rock moderne", pour ne pas dire "post rock" (si le mot post a encore une signification). C'est une alchimie grandiose et superbement interprétée. Pour tout vous dire, vous pouvez tout aussi bien trouver des riffs de guitares à la U2 ("A universe without stars"), que des espaces plus tranchants ou des lignes plus "dark" (KATATONIA, est-ce toi dans le noir?); pour poser le décors, parlons alors de "rock metal moderne". Et que de mélodies, que de titres envoûtants et qui sortent du lot en ces moments de disette internationale ! Basse en avant, chant clair et parfois bien puissant, synthé spatial parfois symphonique, guitares mélodieuses, batterie inspirée, vous aurez un album vraiment sublime fait pour le commun du metalhead. Irrésistible est surement le mot qui me vient le plus facilement. De larges touches progressives avec un peu de lorgnage dans le spatial et l'intemporel, c'est aérien, envoûtant, mirifique. Sorte d'ode à la volupté, cet opus ne possède aucune réelle faille. Côté design, côté production, côté composition, côté technique, côté agencement... tout y est. Alors, est-ce parfait pour autant? Presque. Dans leur style "à part", il faut dire que c'est un quasi sans faute. Parfois des chœurs masculins ou féminins font leur apparition et varient les plaisirs. C'est une force tranquille, un bouillon de sonorités et d'idées vraiment bien agencées, que maître DEVIN TOWNSEND aurait, je suis sur, plaisir à entendre, car certains titres, féeriques, aériens, se rapprochent de cette veine "post/rock/ambiant". Il y aurait beaucoup à dire sur cet album, beaucoup d’adjectifs différents pour qualifier cette œuvre unique. Je vous invite sans plus attendre à les découvrir et à vous rapprocher très vite de ce groupe qui, à mon avis, devrait faire largement parler de lui pour son talent et sa force de persuasion. Un ovni pour cette belle rentrée 2011. |
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