STIELAS STORHETT Expulse [ 2011 ] |
||||
CD Album Durée : 45.52 Style : Black |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 06 septembre 2011 , réalisée par Dyonisos | ||||
STIELAS STORHETT, un one-man band russe, nous arrive cette année avec son tout nouvel album « Expulse » sous le label « Code666 ». Il nous offre une recette de « Black Dépressif/Atmosphérique » arrosé d’une sauce russe. Première chose qui marque, si l’on connaissait le groupe, est le changement de langue. Lors du premier album « Vandrer… », sorti en 2006, les paroles étaient chantées en allemand. Sur ce nouvel opus, elles sont chantées en anglais. Mais bon, tous ces détails sont sans doute dus au changement de label qu’a subi STIELAS STORHETT. Pour parler musique, on reste principalement dans le genre du « Black Dépressif ». C'est-à-dire une guitare possédant un timbre bien grésillant et un chant torturé. Cependant, ce qui frappe est l’importance et la virtuosité qu’occupe la guitare, au sein du genre. On n’a qu’à penser à la finale du premier titre, « Dying Delirium », pour se rendre compte que ce n’est pas parce que l’on décide de prendre le genre du « Black Dépressif » que la guitare n’a pas le droit de faire un solo. De plus, pour continuer avec la guitare, on remarque l’intérêt porté à la mélodie. Chaque titre comporte une ligne mélodique mise en valeur par la guitare. Sinon, le côté « atmosphérique » est mis en valeur par la guitare acoustique. On retrouve dans cet opus de nombreux passages acoustiques dans le but d’alléger l’atmosphère. Normalement, ils sont combinés à un chant parlé (en français, en plus !). Certes, ces passages ne sont pas en soi indispensables, mais ils permettent d’accentuer encore une fois cet effet mélodique, si rarement présent dans les groupes de « Black Dépressif ». « All Paths Lead to Oblivion » reste un bon exemple de passage acoustique dans le but de placer une nouvelle ambiance. Sinon, il est possible de retrouver des titres purement « ambiants » (« Hush-A Bye »). Le chant par contre, ne sort pas de l’ordinaire et c’est bien dommage. Le point fort de ce groupe réside dans la musique instrumentale. L’introduction de « Expulse » se retrouve à être simplement magistrale. Une guitare acoustique simple, mais ô combien puissante, un saxophone (ou autre instrument à vent, je ne suis pas certain sur ce point). Pour conclure, STIELAS STORHETT, nous montre par cet opus que le « Black Dépressif » n’est pas forcément un genre obligatoirement minimaliste. Cet opus se trouve être riche en musicalité, et ce, tant au niveau de la virtuosité instrumentale que des ambiances. Un album qui n’est donc pas forcément réservé aux amateurs de « Black Dépressif », puisque l’importance accordée à la mélodie ainsi que le tempo plus rapide que la majorité des groupes de ce genre rend l’écoute de cet opus beaucoup plus accessible. |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|