NINE COVENS On the coming of darkness [ 2011 ] |
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CD Album Durée : 40.54 Style : Black |
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Chronique : 06 septembre 2011 , réalisée par Dyonisos | ||||
Rien n’est plus plaisant que chroniquer le premier album d’un groupe. Cela nous permet de nous faire une idée de la relève qui prendra le flambeau du métal. Ici, nous nous transportons en Angleterre pour une jeune formation de « Black » nommé NINE COVENS. L’opus a pour titre « On the Comming of Darkness » et comporte neuf titres. Neuf titres séparés en quatre chapitres, pour être précis (« Ressurection », « Assention », « Judgement » et « Exiles »). Dès le départ, il est possible de remarquer une structure dans leur travail, nous montrant qu’une jeune formation n’implique pas forcément le terme immaturité. Enfin, il reste tout de même à parler de la musique en tant que telle. L’album s’ouvre sur « Ressurection Pt.1 », un titre instrumental pour deux guitares acoustiques. Bien que, sur ce point, rien ne semble étonnant, elle est très fortement réussite et on ne s’en lasse pas, ou du moins, cela prend beaucoup plus de temps que la majorité des titres introductifs que nous avons l’habitude d’entendre. On se doute que si le premier titre faisait preuve d’une délicatesse rare, le second risque d’être monstrueux. Et effectivement, c’est le cas ! « Blast beat » et cri déchiré se font rapidement entendre. Le problème c’est que plus l’écoute avance, plus on se retrouve à posséder de la difficulté à continuer l’écoute. Non pas parce que c’est mauvais, simplement parce que le timbre de la guitare reste très statique… tout comme le reste des instruments d’ailleurs. Ainsi, il faut écouter maintes fois un titre, pour pouvoir le différencier des autres. Sinon, un des aspects qui marque sans doute le plus lors de l’écoute de cet opus est l’instabilité rythmique. Passant d’un tempo modérer à « blast », se dirigeant sur un « break » pour terminer sur un « blast » final. Bref, il vient un temps où l’on ne sait plus trop quoi en penser. Néanmoins, ceci ajoute énormément à l’écoute, car cela permet de la varier. De plus, les tempos sont maîtrisés et les changements sont cohérents, ou du moins, ils le deviennent après plusieurs écoutes. Un autre aspect à soulever reste le rôle de la guitare. Elle est présente, ceci est indéniable, mais elle se retrouve rapidement enterrée par les martèlements du batteur. De plus, elle exécute sa mélodie dans un registre assez grave, créant par conséquent une espèce de brouillard sonore. Cependant, on y entend quelques passages joués dans les hautes cordes (« Exile Pt. 2 »). Étonnamment, leur musique colle parfaitement à la pochette de cet opus. Tout est sombre, la guitare, la batterie, le chant, tous ses éléments ne font qu’épaissir cette épaisse fumée noire… néanmoins, on sent qu’il y a quelque chose au bout, on y voit la lumière. Il est également possible de ressentir leur penchant pour le « Black atmosphérique » par le titre « Judgement Pt. 2 », possédant une magnifique mélodie d’atmosphérique à la guitare. Pour conclure, le premier album de ces Anglais aura été réussi sur plusieurs plans, notamment au niveau des tempos, des atmosphères ainsi que de la puissance. Néanmoins, il est possible de remarquer plusieurs défauts. Le peu de variations au sein des timbres instrumentaux reste le pire. Enfin, il ne reste plus qu’à attendre pour savoir s’ils possèdent l’ambition nécessaire afin de se hisser hors de la masse. |
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