SVARTTJERN
Toward the ultimate [ 2011 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 41.18
Style : Black
  Infos :
  Contact label : http://www.agoniarecords.com/
  Contact groupe : http://www.svarttjern.tk/ http://www.myspace.com/svarttjern
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 06 septembre 2011 , réalisée par Dyonisos
   
Décidément, la Norvège ne cessera de m’impressionner en matière de « Black métal ». Elle nous offre maintenant « Toward the Ultimate » de SVARTTJERN. L’album comporte en tout, neuf titres d’une durée moyenne de quatre minutes chacun. Pour ceux qui ne connaissent pas ce groupe, ce qui est fort probable vu leur pauvre discographie ne comptant qu'un unique album, « Misatropic Path Of Madness », SVARTTJERN est un groupe « Black Brutal ». Ainsi, amateurs de « Black symphonique » au clavier majestueux, vous pouvez passer votre tour. De même pour les amateurs de « Black Ambiant », ici, peu d’ambiances sont développées. Mais que reste-t-il donc ? Eh bien, il y a la brutalité, pure et dure. L’album s’ouvre sur un « Breathing Soil », qui donnera notamment le ton du reste de l’opus. Elle peut faire penser au style de SATYRICON, durant la belle époque. On y retrouve un batteur démentiel, un chanteur hors pair, ainsi que des guitaristes puissants et versatiles.

Il est évident que si l’on met l’accent sur la brutalité, il est difficile de passer à côté des percussions, l’élément clé du groupe. De plus, la bonne qualité de cet opus permet au groupe d’utiliser le « blast beat » sans craindre un affaiblissement au niveau de la brutalité. Car, ne nous leurrons pas, ce tempo est utilisé à maintes reprises. Mais ne vous méprenez pas, malgré la bonne qualité du son, ils arrivent à garder cette touche malsaine, voire répugnante.

Cependant, malgré ce sens impeccable de la rythmique, quelles sont les autres forces de SVARTTJERN ?

Il est également possible de remarquer leur volonté d’ajouter des variations au sein des titres. Et celui qui permet le mieux d’éviter les répétitions n‘est autre que le chanteur, HansFyrste, de RAGNAROK. Sans trop être présent, il permet de donner un moment de répit aux instruments en allégeant leurs poids mélodiques. Car, croyez-le ou non, la guitare possède une mélodie, ne se contentant pas uniquement d’exécuter stupidement son trémolo. Évidemment, nous n’avons pas une mélodie au style des groupes de « Death Mélodique », car SVARTTJERN utilise de nombreuses dissonances. Ce qui participe encore une fois à créer un son assez « raw », sans pour autant détruire toute la qualité de la production. De plus, la guitare nous arrive avec des riffs si puissants qu’ils arrivent à être en parfaite symbiose avec la batterie déchaînée lors des « blast » (« I AM the Path Part II »), mais également lors des tempos aux allures « Death » (« Superior Growth »). Car on remarque une certaine influence « Death » au niveau des compositions. Soit par le chromatisme, utilisé à de nombreux endroits, accentuant les dissonances, soit par le chant, allant par moment dans le grave. Mais l’âme de ce groupe réside dans le « Black ».

Bref, pour terminer cette brève chronique, nous sommes devant un bon album. Exceptionnel ? Non. Mauvais ? Non plus. Un album pour les auditeurs en quête de sensations fortes. Ici, hors de question de se laisser bercer par la musique. Il n’y a rien d’autre qu’une tempête à l’horizon.







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