FYRNASK
Bluostar [ 2011 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 57.11
Style : Black-métal
  Infos :
  Contact label : http://templeoftorturous.com/
  Contact groupe : http://www.myspace.com/fyrnask
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 04 septembre 2011 , réalisée par GOHR
   
Formé en 2008, FYRNASK n’a pas chômé en sortant aujourd’hui son premier album « Bluostar », après une démo l’an dernier. Grossière erreur, le one man band aurait du prendre le temps de réfléchir et de proposer un album plus abouti, puisque ce « Bluostar » est à l’arrivée un cd décevant.

Notre rencontre avec « Bluostar » est la vision de sa pochette, pour le moins dérangeante. Et notre premier réflexe est de nous dire qu'un groupe qui se permet d’afficher une telle imagerie se doit de proposer une musique en adéquation. Etrangement, ce n’est pas du tout le cas, puisque ses compositions ne sont pas extrêmement inquiétantes. Au contraire, il s’agit d’un « Black-métal » assez brutal contrasté par de nombreuses plages atmosphériques, dont certaines sont très reposantes. Certes, les sonorités grinçantes sont de sortie, mais ce n’est pas la dominante de cet album, dont il est assez difficile de définir la tendance de « Black-métal » auquel il appartient. Le son est cru, les titres sont longs, le tout se veut sale et planant etc. On y rencontre tout et son contraire, néanmoins un fait est sur : c’est lorsque le musicien cherche à être le plus malsain possible qu’il est le moins bon. Malgré sa bonne volonté, Sieur Fyrnd s’enlise souvent dans des introductions et transitions maladroites où il ne semble pas vraiment savoir ce qu’il veut faire. Faute de trop de voix murmurées, de trop de nappes insipides de clavier, FYRNASK offre une mélasse déjà entendue depuis deux bonnes décennies. Dans l’ensemble, chaque chanson comporte du positif mais la volonté presque mégalomaniaque de toujours vouloir rallonger les morceaux a pour finalité de briser la dynamique de l’album. Alors qu’un titre atteint à la sixième minute son climax, Fyrnd se sent obligé de repartir sur un autre riff hasardeux pour trois minutes, la chanson perd alors tout son impact et ce triste schéma se répète en permanence. Il faut d’ailleurs attendre la septième piste pour entendre pour la première fois un lead plutôt réussi et un riff vraiment pêchu… une fois n’est pas coutume, le tout est ensuite gâché par un pont de clavier sirupeux et un passage narratif navrant. « Bluostar » est définitivement un album qui perd son auditeur par un manque certain de rythme. Associé à un manque de prise de risque et à une absence de riffs accrocheurs, le disque devient vite d’un ennui mortel.

En conclusion, FYRNASK offre un album maladroit et "pompeux". À vouloir en faire trop le groupe met en branle à chaque instant la base qu’il essaie de consolider. Un album, je le répète, long, plat, trop peu inventif et qui se complaît dans une atmosphère plus désinvolte que "true".







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