ATHWART Trademark of Hegemony [ 2011 ] |
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CD Album Durée : 49.07 Style : Thrash Death |
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Chronique : 04 septembre 2011 , réalisée par Chart | ||||
Le groupe italien ATHWART s’est formé en 2006 sous l’impulsion du guitariste chanteur Mikele et de la guitariste soliste Juliet. Le line up est complété dans la même période par le bassiste Miko. Un premier EP voit le jour début 2007, « Blowback ». Le groupe signe ensuite un deal avec COPRO RECORDS en 2008, ce qui lui permet d’enregistrer son premier album « Trademark of Hegemony », la même année. Le groupe décide cependant de renouveler son line up avant la sortie de ce premier album en 2011. « Trademark of Hegemony » bénéficie d’une bonne production. On aurait sans doute obtenu un résultat encore meilleur avec un peu plus de temps. En effet, malgré la toute puissance du son, on trouve tout de même quelques petits défauts sur les prises de son qui font que l’ensemble a une légère tendance à ne pas être très net. D’un point de vue, cela n’enlève rien au charme. On a quasiment l’impression de retrouver certaines productions maintenant anciennes, dignes de la fin des années 90. On pense notamment à quelques albums de DEATH. Le groupe se situe quelque part entre le « death » et le « thrash ». La voix ressemble à s’y méprendre à celle de Max CAVALERA lorsque celui-ci officiait encore dans SEPULTURA. C’est là la meilleure comparaison que l’on puisse faire pour vous donner une idée du chant. Heureusement que le groupe ne s’est pas lancé dans un projet « thrash » plus classique car tout le monde aurait hurlé au plagiat. Après une courte intro, ATHWART nous lance « God Can’t See ». Certes, ce n’est pas l’originalité qui nous saute aux oreilles mais la puissance des riffs et leur efficacité. On constate aussi un très bon niveau technique chez Juliet dans ses soli. « Italian History X » se veut plus technique que son prédécesseur sur des tempos plutôt mid. C’est sur morceau en particulier que l’on reconnait une patte « death technique old school ». On retrouve des grooves typiques des groupes de death du début des années 90 et ce, avec un grand plaisir. Lorsque la technique et la puissance se rencontrent, on obtient un morceau tel que « This is Not Progress ». Les références du groupes doivent être nombreuses et doivent se situer à peur près sur la même période tant on a envie de dater cet album avec 10 ans de retard. Attention cependant, appliquer une formule qui a fait ses preuves en la matière n’est pas une critique négative de ma part. Si certains appliquent des formules sans rien n’y ajouter de personnel, voir en faisant moins bien que leurs prédécesseurs, on est en droit de formuler une opinion négative mais cela serait totalement injuste de rabaisser ATHWART de cette manière. Le groupe fait preuve de suffisamment de maturité pour un premier album pour renvoyer ce type de critiques dans les cordes. Et puis, certains groupes feraient bien d’en prendre de la graine. Un bon retour aux sources est parfois bien plus efficace qu’une avancée en des terrains totalement infertiles. En termes d’efficacité, on trouve encore un bon nombre de morceaux d’un grand intérêt « Strain At The Leash », « Into The Barren Desert », « Outskirts », le typiquement thrash « The Front »… ATHWART nous livre une première cuvée d’un grand cru. Il serait dommage en tant que fans de « thrash » et de « death » de passer à côté d’une chose pareille. Formule déjà utilisée certes, mais c’est avec les bonnes vieilles recettes qui ont maintes fois fait leurs preuves que l’on obtient le meilleur résultat. Il suffit d’être un bon cuisinier pour y parvenir. |
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