WILLS49
Machinery [ 2011 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 40.00
Style : Rock Californien
  Infos :
  Contact label :
  Contact groupe : http://www.wills49.com/ http://www.myspace.com/wills49
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine
TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine
PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
  Chronique : 03 septembre 2011 , réalisée par Taupinator
   
Quelqu'un se souvient-il d’EIFFEL 65, ce magnifique groupe italien d' « Eurodance » qui avait inondé le Vieux Continent de son tube laxatif écrit par un enfant de 3 ans? La légende raconte que le groupe aurait trouvé son nom aléatoirement par ordinateur. Les parisiens de WILLS 49 ont certainement dû trouver le concept génial. Et pas radin en idée, les rockers sont même allés jusqu'à mettre 49 pistes sur leur second album « Machinery ». Bon, en réalité, la galette ne compte réellement que 11 véritables morceaux, les 38 restants n'étant là que pour faire joli. Espérons que cette inutile idée n'arrive jamais jusqu'aux oreilles des Norvégiens de 1349...

Enfin, arrêtons de bavasser et parlons musique. Ce que l'on peut dire d'entrée, c'est que le son des WILLS est plutôt sympa, même si le chant reste étrangement mixé et la production faiblarde. Ça attaque avec le tubesque « Judgement Day » et son refrain très catchy. C'est là où se trouve la force du groupe. Son chanteur, outre son timbre très particulier, arrive fréquemment à trouver d'imparables mélodies qui trottent dans la tête. C'est souvent « rock », d'autres fois « pop » et parfois même guimauve. Le problème se trouve au niveau musical, car même si les musiciens sont impeccables, on ressent très vite et très souvent leurs influences. Le riff d'intro de « One Shot » fait penser à du MAIDEN, « Right On Time » ressemble au « hard FM » californien des 80's, « Nothing Impossible » sort tout droit de la BO d'un film américain pour ados pré-pubères et « Blessed Somehow » est juste un copier-coller des ballades sirupeuses des GUNS N’ROSES.

Alors, le jour où ils sauront se libérer des lourdes chaînes que font peser sur eux leurs illustres aînés, WILLS49 pourra être un groupe à suivre. Pour l'instant, leur musique se déguste comme une glace à l'eau en une chaude après-midi, c'est sympa sur le moment, mais une fois finie, on a vite fait de l'oublier.







AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE