GRIEF OF EMERALD Devil's Deep [ 2011 ] |
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CD Album Durée : 36.39 Style : Black Death Symphonique |
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Chronique : 26 août 2011 , réalisée par Matai | ||||
On n'avait plus aucune nouvelle de GRIEF OF EMERALD depuis la sortie de « Christian Termination » en 2002, le silence étant tout de même grand, manque d'inspiration et de promotion oblige. Formé en 1996, le quintette a pourtant quatre album à son actif, et malgré tout, peu de monde connaît ce groupe de « black symphonique » à tendance « death ». Un groupe trop resté dans l'ombre de formations majeures scandinaves telles que OLD MAN'S CHILD, DIMMU BORGIR, NAGFLAR ou encore DISSECTION. GRIEF OF EMERALD puise tout de même ses influences dans les combos sus-cités et avec le nouvel opus à venir, « Devil's Deep », ils n'hésitent plus à nous offrir un mélange de « black » et de « death » avec des parties symphoniques. La promotion affirme même qu'il s'agit d'un gros mélange de DIMMU BORGIR et de MORBID ANGEL. Le cover de l'album nous montre de nouveau les penchants sataniques de GRIEF OF EMERALD, avec cette croix à l'envers, ces crânes, et cette couleur rouge feu, enfer, enfer... musicalement, on commence littéralement avec un morceau bien accrocheur comme on en entend souvent, mid tempo, claviers puissants, riffs soignés et bien « black mélodique » dans l'âme. Rien de bien brutal, on nage dans l'accessible, mais cela n'est pas non plus déplaisant. Toutefois, la suite des titres manque de puissance et de prises de risque, à l'image de ce « Divine Dragon » très Dimmu Borgirien ou d'un « Revival » aux relents polonais, à la HERMH, entres autres. Les riffs sont bétons mais déjà entendus, si bien qu'on a plutôt l'impression de se retrouver avec un remake de titres de formations très connues, la sauce GRIEF OF EMERALD en plus. Mais, « Famine » remonte quelque peu le niveau, grâce à son intro lente et sa progression en crescendo, les blasts étant des plus entêtants ainsi que la mélodie principale. « Zyklon of Fire » reste un des morceaux les plus techniques, avec ses riffs totalement décalés et déjantés, relevant le niveau de peur et d'inquiétude régnant tout le long de ce titre. Le mid tempo se veut alors davantage « death » à la MORBID ANGEL, toujours avec ces claviers en arrière-plan prenant presque toute la place, plus un solo timide et peu risqué. Mais si vous voulez entrer davantage dans un ensemble « pur jus » black symphonique, le dernier titre « Holocaust » est fait pour vous. Aussi violent que ténébreux, aussi rapide que symphonique, aussi efficace qu'excellent. Des riffs tranchants mais mélodiques, une voix black plutôt bien cadré dans les parties et le rythme, des claviers dans un esprit bien black... certes, c'est du déjà-entendu, il ne faut pas se le cacher, mais ce « Holocaust » reste plein de surprises, malgré un final décevant. On sent tout de même une certaine volonté de bien faire, mais à l'écoute de ce « Devil's Deep », on sent tout de suite que GRIEF OF EMERALD, malgré ses dix années d'absence, n'a pas pu reprendre son inspiration et se détacher de ses influences. L'album manque de subtilité et de personnalité, ainsi que de technique et d'émotions. Sans force, sans finesse, on aurait aimé en déceler davantage et malheureusement on sait pourquoi le groupe est resté dans l'ombre des OLD MAN'S CHILD et consorts, il ne possède pas cette force que ces derniers ont ou possédaient. GRIEF OF EMERALD, groupe à suivre tout de même, en espérant que la suite soit plus fructueuse. En attendant, sachez que l'album bien qu'agréable, n'est pas transcendant, et sûrement pas indispensable, malgré sa très bonne production et sa signature chez « Non Serviam Records ». |
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