CHAOS CONSPIRACY Indie Rock Makes Me Sick [ 2010 ] |
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MP3 album Durée : 31.00 Style : Instrumental Speedy Rock |
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Chronique : 26 août 2011 , réalisée par Taupinator | ||||
Que voulez-vous, moi, je suis un grand sentimental. Quand je vois qu'un groupe sort un album intitulé « Indie Rock Makes Me Sick », je ne peux réprimer une intense satisfaction, qui se traduit généralement par un rictus carnassier sur mon visage. N'en déplaise aux fans de SONIC YOUTH, mais les petits gars de CHAOS CONSPIRACY aiment le « rock », le vrai. Celui qui est gras, qui sent le cuir et l'huile de coude. Pourtant notre trio ne vient pas des contrées désertes du Texas mais bien du pays en forme de botte, plus connu pour son « power metal » que pour son... Pour son quoi, d'ailleurs? Car il est difficile de donner un style précis aux transalpins. Ayant débutés en 2004 avec ce qu'ils qualifiaient eux-mêmes d' « alternatif-noise-post hardcore », le groupe a connu une évolution musicale plutôt conséquente ces dernières années. Exit le chant, bonjour l'expérimentation ! Et ce que l'on peut dire, c'est que leur son instrumental laisse sans voix (instrumental, sans voix... Vous l'avez?). Le morceau éponyme attaque l'album de fort belle façon, avec un son très « desert rock », une basse omniprésente qui groove à merveille et une batterie rythmiquement irréprochable. Avec « Surf And Destroy » qui porte bien son nom, plane une ambiance de « surf rock » des plus appréciables, tout en envoyant du gros riff néo en plein milieu. Car c'est bien là le point fort des italiens. Savoir marier les styles tout en gardant cette patte, ce son caractéristique. Que ce soit sur le très rock « I.O.R. Money », « Noam Is My Copilot » et son solo de saxo sur un slap de basse atomique, ou le très lent mais plein d'ambiances « 22 Hours In My Huntington Suite », le trio, très à l'aise techniquement, recherche la beauté du son en farfouillant souvent dans des effets divers, qu'ils soient rythmiques ou sonores et cela, sans jamais perdre en cohérence. Alors si l'on oublie les deux interludes, aussi utiles qu'une intervention de Steevy Boulay et quelques morceaux peu inspirés, on a entre les mains du matériel qui ferait danser un cul-de-jatte. Bref, CHAOS CONSPIRACY, c'est bon pour le transit et ça, ça n'a pas de prix. |
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