NAMELESS CRIME Modus Operandi [ 2009 ] |
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MP3 album Durée : 57.00 Style : Thrash Alternatif |
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Chronique : 26 août 2011 , réalisée par Taupinator | ||||
Les Italiens du groupe NAMELESS CRIME donnent l'impression ne pas trop savoir quoi faire pour percer dans ce monde sans foi ni loi, qu'est l'industrie musicale. Avec plus de dix ans d'existence, un line-up moult et moult fois remanié et après avoir essayé les 16 392 styles différents que composent le « Métal », revoilà notre groupe de touche-à-tout avec un troisième album sobrement intitulé « Modus Operandi ». Oui, un nom tiré de la langue latine, c'est toujours classe et ça permet de briller en société. N'avez-vous jamais vu un philosophe de télévision balancer, plein de confiance, une locution latine à la fin de son argumentaire Essayez vous même. Lancez, l'air de rien, à la fin d'un phrase anodine : « De toute façon, comme le disait le célèbre Tartempion, Acta Est Fabula ». Vous verrez alors le regard de vos amis se remplir d'admiration pour votre impressionnante culture. Revenons-en à nos girouettes transalpines, afin de disséquer leur nouvel opus. Ce qui frappe d'abord, c'est que le son est bon, voire très bon. La basse ronfle, les riffs pastèquent, la batterie clique et claque. Le « Feedtime » d'ouverture fait taper du pied. On sent que les ritals ont bossé leur instrumentation, les plans s'enchaînent bien, les variations sont nombreuses, les solos peu nombreux sont plutôt jolis. L'excellent « Withdrawal » suit, avec son riff rapide très typé LAMB OF GOD. La fin du morceau, très « proggy » scotche avec son petit clavier que n'aurait pas envié un certain Jordan Rudess. Bon, certes, on n’évite pas l'écueil de la « ballado-commercialo-singeulo » avec un « Unsigned » plutôt quelconque. Suivent également le très « thrash » « Tested », « Season Of The Grey » et son riff d'intro à la PANTERA. On oublie l'insipide « Akinesis », pour terminer sur un très bon « Stains ». C'est alors que vous vous dites sûrement : « Hé mais attends, il a oublié le chant l'aut' lardon ! ». Que nenni cher lecteur ! Tel une huître malicieuse (ou Benjamin Castaldi, comme vous préférez), je gardais le meilleur pour la fin. Car, Dario Guarino (le chanteur, donc) c'est un petit peu l'attaquant pourri d'une équipe de football. Tous ses coéquipiers se défoncent pour que lui, une fois le ballon au pied, puisse tirer un praliné dans les tribunes. On ne se rend pas compte au début, le larron chante en clair, c'est osé mais sympa. Puis, plus les morceaux avancent et plus le chant se transforme en un couinement désagréable. C'est fade, ça varie peu, aucune mélodie ne reste en tête et c'est dénué d'émotion. L'envie de taper un ragondin se fait alors ressentir. Même ses tentatives de chant « thrash » ressemblent à un caprice d'enfant gâté. Bref, ça gâche tout. En fait, avec un autre chanteur, NAMELESS CRIME aurait sûrement sorti un excellent album. Dommage, merci à Dario Guarino, celui-ci ne restera que sympa. |
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