SPIKY Carnival symposium [ 2011 ] |
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CD Album - Digipack Durée : 50.09 Style : Ambiance, Orchestral |
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Chronique : 25 août 2011 , réalisée par sarvgot | ||||
Dur et long chantier que de chroniquer et de cataloguer précisément un album comme celui-ci. Pour plusieurs raisons (compréhension, appréciation) une longue présentation s’impose ainsi qu’une mise en abyme (rien de moins) de l’univers dans lequel s’immisce l’œuvre de SPIKY : « Carnival Symposium ». Ce dernier s’inscrit dans une mouvance que l’on appelle le « Steampunk », sous-genre de la science-fiction. Un genre que l’on retrouvera aussi bien au cinéma, dans la littérature que dans les jeux vidéo et la musique, donc. Grosso Modo dans ces œuvres, il y est décrit un monde (futur ou alternatif) aux décors influencés par l’ère industrielle (1900, les machines à vapeurs). La page Wikipédia est très complète et vous donnera plus d’informations sur ce mouvement artistique. Musicalement, il faut chercher les influences du côté des musiques de film, davantage que vers le « Metal ». Effectivement, les lignes de chant sont, on ne peut plus simples (bien que les paroles travaillées contribuent à décrire le monde selon SPIKY) et il faudra davantage porter son attention sur la musique, facette la plus dense, la plus intense et géniale de ce symposium. Musicalement, la musique lorgnera vers un style « Cyber Goth » : l’outil informatique est essentiel pour l’auteur et la musique est très numérique voire mécanique (les bruits de machines sur « Chronophagist »). Pour être claire, on aurait très bien pu avoir à faire à une bande originale de film. Quelques rares passages ajouteront une touche organique à l’album, le Didgeridoo (« The First Cog Lament »), par exemple. Les fantômes de Danny Elfman ou Hans Zimmer ne sont pas loin du tout. Les ombres d’un Tuomas Holopainen (NIGHTWISH) ou de DIMMU BORGIR (« Death Cult Armageddon ») planent également sur certains morceaux (« Dancing on a Fence ») et dans quelques structures, plus généralement. Mais ce que l’on pourra dire de la musique de SPIKY c’est qu’elle est descriptive. Encore plus qu’une simple B.O., ici le compositeur a réellement voulu décrire un monde original, les différents bruitages accentuant l’effet. Pour « Carnival Symposium », par contre, difficile de parler arrangements ou production. Le second, dans tous les cas, se révèle excellent, puisque conçu par ordinateur. Le premier en revanche, fait partie intégrante de la musique instrumentale (dont l’œuvre se compose principalement) et la multiplication d’effets, de bruitages tendent à diversifier la composition de l’album. Mais la musique est réellement profonde et dense pour que chaque écoute soit unique. Comme l’album des Blackeux Norvégiens cités plus haut. Au fond, le véritable problème pour un chroniqueur, avec ce genre d’album très prenant, c’est de ne garder que son objectivité, n’en dévoiler que très peu pour que l’auditeur fasse sa critique lui-même. En fait, il n’y a pas de comparaison possible par rapport à un « album étalon » qui nous fera dire que celui-ci est mauvais ou bon. Mon seul conseil : ECOUTEZ l’album. Soit vous n’irez pas plus loin que le premier morceau, soit vous aurez une révélation. Dans tout les cas, le travail mérite toute l’attention. En tout cas, j’ai envie de dire : Chapeau, Mr SPIKY ! |
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