DIRECTORSCUT Septem [ 2011 ] |
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CD Album - Digipack Durée : 28.50 Style : Metal rock |
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TECHNIQUE |
PRODUCTION |
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Chronique : 19 août 2011 , réalisée par borgir62 | ||||
Derrière le nom de DIRECTORSCUT se cache une formation Mancelle, née fin 2007. Deux années plus tard, elle dévoile un premier CD promo de 2 titres qui lui permettra de partager la scène avec de belles références, telles que HEADCHARGER ou KLONE. Puisant son inspiration dans le cinéma, DCUT ne grille pas les étapes et préfère travailler en profondeur sur sa première galette, "Septem", qui voit le jour cette année. Si ce travail ne se perçoit pas pleinement dans la production qui reste plus que perfectible, mais assurée par le groupe lui-même, il est frappant lorsque l'on s'attarde sur les paroles. À la manière d'un scénario, elles sont remarquablement choisies et dégagent de réelles émotions, tout au long de l'album. Saluons également le fait que le quatuor n'utilise que la langue de Molière, facilitant probablement l'immersion dans cette mise en scène tout en attirant davantage l'attention du public. Le côté « metal » n'est pas particulièrement prononcé et on a en fait davantage le droit à un « rock » lorgnant aux portes du « metal », reprenant quelques mélodies à la THE OLD DEAD TREE (en beaucoup plus soft, donc). Du côté des instruments, et ce, même si mélodiquement l'ensemble est cohérent et attrayant (l'intro "In Principle Erat" est une bonne entrée en matière), ne vous attendez pas à en prendre plein les oreilles, on assiste à quelque chose d'assez simpliste voire même décevant, tant le potentiel semble être présent. J'en veux pour preuve une batterie plus que terne, qui plus est, souffrant d'une production critiquable. De même, il ne sera pas surprenant d'en voir beaucoup d'entre vous fuir dès les premières secondes de chant, tant il est faiblard si l'on souhaite juste survoler l'album. Dommage qu'il n'y ait pas plus de nuances d'ailleurs chez le frontman, les thèmes abordés, principalement sur "Renaissance" et "Entre Ombre Et Lumière" pouvaient laisser espérer mieux. C'est d'ailleurs dommage de ne pas avoir un chanteur (ou un second chanteur), capable de varier son registre, ce qui aurait pu être beaucoup plus touchant. Pour un premier jet, DIRECTORSCUT nous propose un "Septem" acceptable, avec pas mal d'atouts à développer. Néanmoins, on ne pourra que regretter ce manque de tonus qui peuple les sept morceaux composant l'album. On a donc là un opus en demi-teinte et il ne fait nul doute qu'avec une production plus professionnelle et plus d'énergie, DCUT offrira de très bons titres. |
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