CONSORTIUM PROJECT V
Species [ 2011 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 48.00
Style : Prog-metal / gothic / power-metal
  Infos :
  Contact label : http://http://www.lionmusic.com/
  Contact groupe : http://www.ianparry.com/ http://www.myspace.com/ianparrytheartist
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 17 août 2011 , réalisée par MazaK
   
Ferrus de science-fiction, amoureux de « power-metal progressif », fans de chant haut perché, passionnés d’envolées « gothico-lyriques », aficionados de virtuosités musicales, soyez rassurés, Ian Parry et son concept-band CONSORTIUM PROJECT sont de retour pour nous présenter l’ultime volet de leurs aventures cosmiques. Il faut dire que le chanteur (d’ELEGY, entre autres) possède de sacrées compétences, une carrière plus que fournie, et des comparses de talent (et probablement un carnet d’adresses gros comme une bible).
Que penser de cet épisode final? À dire vrai, l’écoute de l’album se révèle agréable mais sans grand étonnement et, somme toute, dans la continuité des précédents opus du projet (logique, finalement!). Tous les ingrédients du style sont, comme à l’accoutumée, réunis: Compositions ultra sophistiquées alliant riffs « méchants » et mélodies synthétiques et futuristes ; Prouesses vocales indéniables ; invités de choix en pagaille ; Soli comme à la « grande époque »… Bref tout est là pour nous clouer le bec et nous confronter à un disque aux apparences irréprochables! La production est gigantesque et le son sans faille (hormis peut être celui de la batterie qui pourrait dérouter certains par son côté trop synthétique. Probablement un parti pris de la part du groupe pour donner un impact moderne).

Cependant, après quelques écoutes, une certaine lassitude s’installe. L’album semble monolithique, trop compact, et la digestion de cet énorme pavé ne se fait pas sans quelques difficultés. Il manquerait comme quelques audaces et variations (« Silence Calling » est le seul titre qui pourrait démentir cet état de fait) pour rendre ces cinquante minutes franchement attrayantes. Il est évident que ce « volume 5 » tente la surprise en scindant la galette en deux parts bien distinctes : une première approche misant sur l’agressivité et la puissance suivie d’un final plus « féminin », plus « gothique » et mélodique (les deux demoiselles, Lene Petersen et Ani Lozanova s’en sortent à merveille dans leurs vocalises).
En résumé, un bon album, technique et sincère qui parfois lorgne sur les traces du QUEENSRŸCHE grande époque (à savoir pré « Empire »). Les adeptes du style apprécieront!







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