AURVANDIL Yearning [ 2011 ] |
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CD Album Durée : 57.33 Style : Black Metal |
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Interview : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 17 août 2011 , réalisée par Chart | ||||
AURVANDIL suit sa route depuis 2006. Le groupe officie depuis peu sous forme d’un duo composé d’Aurvandil au chant et à tous les instruments, tandis que Wiedergaenger se charge de la batterie. 3 demos, 4 splits et un EP, le tout sur une période de 4 ans, voilà qui a de quoi constituer une belle discographie avant la sortie de cet album « Yearning ». Comme bien souvent, les groupes de « black metal » produisent leurs albums de cette façon si particulière. Il faut dire que si par le passé la raison était souvent un manque de moyens, cet aspect est devenu une marque de fabrication. Il apparaît que « Yearning » rentre tout à fait dans la catégorie des groupes de « black metal underground ». Le son fait désormais plus parti d’un choix esthétique que d’un manque de moyen. Sinon, pourquoi donc MARDUK auraient-ils abandonné les fameux « Abyss Studios », si ce n’est pour retrouver cette touche malsaine d’une production moins travaillée mais tellement plus naturelle ? AURVANDIL ne fait, certes, pas parti des groupes les plus originaux du moment, même pour un groupe de « black metal », mais qu'importe, l’heure que dure cet album est suffisamment riche et variée pour que l’on apprécie pleinement le travail de ces musiciens. Plutôt que de se contenter uniquement des ambiances purement électriques, AURVANDIL y ajoute une touche acoustique ponctuelle qui vient donner à l’ambiance générale une atmosphère parfois mélancolique. Loin d’être une introduction dévastatrice, « Yearning – Prelude » est au contraire jouée à la guitare sèche avec une ligne de basse qui vient apporter toute la ligne mélodique en arrière-plan. Bien entendu, « End of An Age » se fait déjà plus électrique, mais sans pour autant se faire particulièrement agressif. Si on devait chercher des comparaisons, il faudrait regarder du côté des vieux albums de « black metal » norvégiens tels que ceux de DIMMU BORGIR, « For All Tid », « Stormblast »… « Reign Of Ice I » mélange un peu plus ces deux ambiances sur son introduction. Cette fois, on laisse un peu de côté les mid-tempos pour se consacrer à un peu plus de riffs rapides. AURVANDIL est particulièrement intéressant lorsqu’il s’agit de construire une atmosphère. La superposition de riffs rapides et d’arpèges permet de construire des mélodies entêtantes. Après un morceau acoustique « Walking – Interlude » de plus de 4 minutes 30, Le groupe se lance à nouveau dans un morceau au tempo assez lent, « I summon Scorn ». Ceux qui connaissent SUMMONING retrouveront le côté épique des autrichiens dans ce long morceau d’AURVANDIL. Le « black metal » regorge de ces morceaux lents basés sur très peu de riffs. Souvent, on les reconnait par leur longueur et l’intensité de leur interprétation. NARGAROTH ne s’en est pas privé lorsque l’envie lui en prenait. C’est à cette catégorie qu’appartient ce « I Summon Scorn », lent, puissant et intense. Mais à la différence d’autres titres du même genre, le final est nettement plus rapide et rentre-dedans. AURVANDIL vous offre 9 titres d’une qualité qui dépasse la moyenne de ce que peuvent proposer habituellement certains groupes de « black ». On sent un travail de recherche d’atmosphères et d’ambiances nuancées qui font de cet album un album riche en sonorités. On ne travaille pas sur un seul panel d’émotions chez ce groupe, ce qui permet aussi d’aérer et de rendre l’écoute fort agréable. Les fans de « black metal atmosphérique » apprécieront ce travail comme il se doit. |
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