PAIN OF SALVATION Road Salt Two [ 2011 ] |
||||
CD Album Durée : 53.41 Style : Rock Progressif |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 16 août 2011 , réalisée par ImYourEden | ||||
PAIN OF SALVATION ou la science musicale du renouveau. Parti d'un simple "metal progressif", passé par du plus moderne avec "Scarsick", puis dans un genre tendant plus vers l'"opéra Rock" avec "Be" et enfin, dans un genre plus seventies avec "Road Salt One", le groupe continue sur sa lancée du son old school avec "Road Salt Two". "Road Salt One" avait légèrement divisé la critique : le côté "rock" old school mêlé à un fort éclectisme de la tracklist (vieux rock, balades mélancoliques et autres originalités diversifiaient grandement l’album) avait soit, plu énormément, ce qui fut mon cas, ou avait assez déçu, sans jamais tomber dans le dédain total de certains, cependant. Avec "Road Salt Two", PAIN OF SALVATION mise sur une bien plus grande homogénéité des morceaux, tous sonnant résolument old school seventies, très mélancolique et mystérieux. Il en ressort donc que l'exercice peut se révéler plus facile d'un côté, le CD possédant une identité plus marquée et étant plus facile d'accès, mais aussi difficile dans le sens où les compositions se doivent d'être toujours d'une qualité exceptionnelle pour ne pas ennuyer l'auditeur. Et encore une fois, le groupe réalise un tour de force. Les sonorités de guitare et les compositions se révèlent encore une fois monstrueuses (il suffit d'écouter le break d'"Eleven" et on s'en rend vite compte). Ici, aucun son "metal", tout est résolument "rock" et assumé. Les guitares ne sont, cette fois-ci, pas du tout grasses ou saturées, mais bien claires et tranchantes. Ce "Road Salt One" tire son originalité de ses influences plus grand public, et c'est en cela qu'il tape fort. David Gildenlow est, comme toujours, excellent vocalement, sa voix correspondant parfaitement à l'ambiance mélancolique et parfois mystérieuse de l'album. La technicité du groupe est toujours irréprochable, comme à son habitude. Les structures des morceaux ne sont pas excessivement alambiquées, mais fourmillent tellement de détails, que le nombre d'écoute pour en saisir la totalité sera faramineux et l'exercice se révélera terriblement long, ce qui est un autre excellent point à attribuer à cet album. Et c'est cette texture "prog", que revêt l'album, qui lui donnera un aspect bien plus moderne que la première écoute nous veut le faire croire. Enfin, pour l'anecdote patriotique, sur le morceau le plus long de l'album "The Physics Of Gridlock", David Gildenlow chantera des passages en Français et ce, avec un accent qui rend le tout très réussi et colle très bien à l'ambiance mélancolique du morceau. Là où "Road Salt One" était diversifié et regorgeait d'idées très variées, "Road Salt Two" se révèle bien plus homogène. Excellent et old school dans la forme, il est bien plus moderne dans le fond, grâce aux sonorités originales si propres à PAIN OF SALVATION. Le groupe réussi une fois de plus à nous surprendre et nous prendre aux tripes. Rien d'autre à dire, "Road Salt Two" est incroyable. |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|