MINUSHUMAN Bloodthrone [ 2011 ] |
||||
CD Album Durée : 50.43 Style : Modern Death |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
:: LIRE L'INTERVIEW :: | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 14 août 2011 , réalisée par Chart | ||||
MINUSHUMAN n’est pas vraiment un vieux groupe puisque sa formation remonte à 2007. Le premier opus du groupe, « Watch The World Die » a pourtant marqué les esprits lors de sa sortie en 2008. Comme bien d’autres, ce groupe n’a pas été formé par des débutants. Ces cinq musiciens venus de la petite ville de Bergerac, dans le sud la France, ont connu pas mal d’épreuves avant d’en arriver là où ils sont. L’expérience est toujours bonne à prendre et il n’y a rien d'étonnant à voir arriver maintenant un groupe aguerri, qui de plus, possède une personnalité qui lui est propre, sur une scène qui devrait lui être favorable. Il n’y a qu’à jeter une oreille sur ce « Bloodthrone » pour s’en convaincre. La production de cet album est impeccable, claire et puissante sans tomber dans le « trop » moderne. On est conquis par une production à la hauteur du groupe. Mais, c’est surtout au niveau des compositions que MINUSHUMAN est particulièrement convaincant. « Bloodthrone » s’ouvre sur « The Architect ». Ce titre est particulièrement bien vu et bien senti. Pour tout vous dire, c’est certainement un morceau qui restera longtemps à tourner sur ma platine. Les riffs sont très simples mais d’une efficacité imparable. La rythmique est elle aussi assez simple mais tellement entêtante qu’on revient avec grand plaisir sur ce titre. Le choix des tonalités permet au groupe de créer une ambiance originale, certains diront que c’est assez proche de GOJIRA mais ce ne sera pas une critique négative car on sait tous ce que GOJIRA a apporté au metal français. « The Size Of An Ocean » relance le tempo avec quelque chose de plus rapide que son prédécesseur. Là encore, on reconnait un travail de composition assez original dans le choix des tonalités. La mise en place reste assez classique mais on pense tout de même à certaines références telles que le groupe australien ALCHEMIST. Et les bons titres ne manquent pas « Evolve », « The Day We died », « Three Mile Island », « Another All »… Ces morceaux brillent par une efficacité rare et pourtant basés sur une certaine simplicité. Comment ne pas être pris par autant d’énergie? Espérons que le groupe arrive à s’imposer aussi bien que d’autres groupes tels que NO RETURN, THE ARRS ou ZUUL FX car sincèrement, ils n’ont absolument rien à leur envier. Au contraire même, il pourrait représenter une certaine forme de renouveau car leur musique semble basée sur une énergie à l’état brute, bien plus que ces autres groupes français. Comme souvent, on peut compter sur des titres à l’ambiance différente, plus de lourdeur et une touche mélodique différente. « Forgotten Fields » vous amène dans cette ambiance, tout en gardant une batterie solide. Pourtant on sent une lourdeur qui pourrait nous faire imaginer un décor post-apocalyptique futuriste de science fiction, peut-être assez proche de l’univers de FEAR FACTORY sur la fin d’ « Obsolete », quelque chose de similaire mais juste en terme d’ambiance. On compte aussi un excellent morceau instrumental en conclusion « Kill Me », plus lourd et plus porté sur l’ambiance que le reste, mais particulièrement riche lui aussi. MINUSHUMAN débarque avec un album qui, on l’espère, leur permettra de se faire très vite une bonne réputation. Quand parfois on se demande s’il existe de bons groupes français, mais oui et il y en a de vraiment bons ! MINUSHUMAN fait parti des groupes qu’il faut absolument découvrir !! Ruez-vous sur cet album, vous ne serez pas déçu ! |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|