NUNFUCKRITUAL In bondage to the serpent [ 2011 ] |
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CD Album Durée : 46.06 Style : Black ambiant |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
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EMOTION |
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Chronique : 13 août 2011 , réalisée par Ma2x | ||||
Derrière le nom barbare de NUNFUCKRITUAL, se cache un projet "black metal" mené par Teloch (ex-MAYHEM) et surtout le bassiste Dan Lilker (NUCLEAR ASSAULT, BRUTAL TRUTH, S.O.D.). Édité par "Debemur Morti", label qui affirme de plus en plus son statut et qui ne déçoit que très peu, proposant souvent (toujours ?) des sorties de qualité. En plus des musiciens renommés, on a droit à deux guests en la personne de Ravn (1349) et d'Attila Csihar (MAYHEM), sur la deuxième piste ("Komodo Dragon, Mother Queen"). L'artwork est assez réussi, même s’il dénote des artworks black conventionnels. Ici, on a un petit côté BD. Pourquoi pas? Après tout, NUNFUCKRITUAL ne nous sert pas un black conventionnel. C'est un fait, c'est très "ambiant". Extrêmement même. C'est d'ailleurs assez impossible de comparer NUNFUCKRITUAL à un autre groupe, ou encore de définir leur style. Un bon point donc, niveau originalité. On a donc six titres qui défilent à vitesse d’escargot... 60bpm de moyenne, avec des pointes à 70, s'il vous plaît. Des titres qui font 8 minutes de moyenne. On est clairement dans le "black" que j'appelle "de nuit". Le black à écouter allongé dans son lit, dans le noir, si possible. Avec un paquet de cigarette et une Vodka-Martini (au shaker, pas à la cuillère). "Christotokos" est un peu la quintessence du disque à ce niveau. Des samples pouvant rappeler "Funeral Dawn" de MARDUK, ou "Axiom Heroine" de BEHERIT. Pour tout dire, j'ai écouté le disque dans tous les endroits possibles. Je suis de ceux qui pensent que le contexte aide à comprendre et à apprécier une œuvre. Les écoutes chez moi de bon matin, ou dans ma voiture m'ont laissé de marbre. Mais les écoutes allongé au lit, ou avec un bon café par une chaude après-midi m'ont fait aimer cet album. Alors oui, il ne faut pas être dans un mode TSJUDER, BLASPHEMY OU MARDUK. Ca ne botte pas le cul avec des rythmiques rouleaux compresseurs. Mais "In bondage to the serpent" déploie de formidables ambiances, si l'on daigne pénétrer le disque. Il faut bien entendu être patient, et prendre le temps d'apprécier les phases mélodiques et les nombreux accords dissonants qui planent sur le disque. La note est assez subjective. Il est à vous, cher lecteur, de vous faire votre avis. Pour le coup, la sensibilité de chacun sera touchée ou non, par cet opus. |
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