ABHOR
Ab Luna Lucenti, Ab Noctua Protecti [ 2011 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 47.01
Style : Black occulte/ambiant
  Infos :
  Contact label : http://www.moribundcult.com/
  Contact groupe : http://www.legioneocculta.com/
  Interview :
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 08 août 2011 , réalisée par AVALON
   
ABHOR... qui connaît ce groupe “black” transalpin créé en 1995, à part votre serviteur? Groupe créé par les ex-EVOL (Samael Von Martin, Demian de Saba et Rex Tenebrae), voilà que le groupe œuvre dans l'ombre underground d'un pays réputé pour ses groupes de “black”, mais beaucoup trop dans leurs caves pour certains et qui aiment y rester. Désormais, c'est uniquement trois membres aux commandes, un bassiste, un chanteur et un guitariste. Le batteur n'est pas en option, mais n'est jamais cité nulle part, alors, boîte à rythme ou musicien de session? Le synthé également, mystère...

Alors, que dire de ce cinquième album “A.L.L.A.N.P.”, fraîchement signé sur “Moribund” (qui laisse donc une porte promotionnelle à ce groupe, agrippé à sa moisissure de catacombe)? Et bien, parlons tout d'abord de leur production. À l'image d'un groupe obscur, le son reste acceptable mais colle parfaitement à cette impression de "fait maison". Idem pour l'artwork, digne d'un élève de sixième qui aurait bidouillé avec Photoshop (ou Paint, ici) et qui aurait mieux fait de s'abstenir de jouer à l’apprenti sorcier, vu le désastre du visuel. Passons donc aux titres qui se veulent occultes et emplis de mystère. Et bien, je dois dire que c'est une petite, voire grosse déception quant à l'écoute de cet opus. Autant les membres du groupe (à leurs débuts) savaient créer de véritables titres "ambiants/dark", autant ici, c'est un peu fourre-tout et surtout sans véritable âme. Ne sont pas les ex-EVOL et ex-DEATH DIES qui veulent. Ici, le "black" côtoie à la fois le blast et des atmosphères qui tentent vainement de jouer dans la cour du mysticisme à la Dario Argento, mais qui rament un peu. Le synthé est digne des films des années 70 d'horreur italiens ("Seven Magic"), certes, mais l'ensemble a du mal à nous scotcher et nous faire passer l'album en boucle, sans doute du à des arrangements peu mélodieux et peu accessibles. Le son de la guitare saturé est à la longue monotone et agaçant et l'ensemble sonne parfois brouillon. Quel désenchantement après des albums sublimes tels que le "I.gne N.atura R.enovatur I.ntegra" de 2000. Moins d'atmosphères et de plages ambiantes, nous avons plutôt droit à un black occulte, sans grand relief. Dommage, car ce sont justement les longs passages ambiants qui pouvaient autrefois nous charmer. À la fin, le pseudo-violon est tellement strident et agaçant que nous sommes obligés de changer de piste, passant enfin à un titre ambiant, guitare acoustique, le seul et unique "bon" titre, qui malgré tout, ne casse pas trois pattes à un canard italien.

Bref, une grosse déception pour ce come-back qui aurait pu apporter un album plus abouti, plus ambiant, plus captivant avec cette nouvelle signature, et qui, au contraire, se perd dans des limbes qui n'appartiennent qu'à eux. Bon vent... mais sans moi, dorénavant. À quand le retour d'EVOL ?







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