AVE MARIA Chapter one [ 2011 ] |
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CD Album Durée : 42.30 Style : Black |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 06 août 2011 , réalisée par Dyonisos | ||||
AVE MARIA est un duo allemand formé par A. et C. (surnoms assez atypiques) qui classe sa musique comme étant du « Black expérimental psychédélique ». Avec cette formule, on peut s’attendre à n’importe quoi ou presque. Et c’est là, le principal défaut de cet opus. C’est que nous sommes déçus du résultat, non pas parce que c’est mauvais, mais simplement parce que nous en voulons plus et surtout, parce que nous savons qu’ils sont capables de faire bien mieux. Effectivement, le genre qu’il pratique, la pochette, le surnom des membres du duo, tout cela fait en sorte de grandir nos espérances par rapport à la musique de cet opus. Et finalement, on décide de l’écouter... Le premier morceau « The Trembling Eye », annonce un album assez prometteur parce qu’il est atmosphérique avec une guitare « clean » au timbre écho, un chant parlé grandissant de plus en plus vers un murmure caverneux. Même la mélodie exécutée à la guitare se montre originale. Bref, un bon titre introductif nous plongeant dans le délicieux bain de la musique expérimentale. « Nous sommes prêts, allez, l’ambiance est mise. Déchaînez-vous ! », nous disons-nous après l’écoute de ce premier titre. Cependant, plus l’album avance plus la déception grandit. Déjà que le duo n’utilise que peu d’instrumentation, soit deux guitares, une batterie et le chant. Le problème, c’est que lorsque l’on décide de prendre ce risque et surtout de classer sa musique comme « Black expérimental psychédélique », il faut se décider à utiliser toutes les possibilités que l’instrument offre, afin de pousser les limites du genre et nous faire entendre de nouvelles choses. Aussi, la guitare exploite principalement le timbre saturé, avec une légère touche de réverbération. Sinon, on entend également souvent la guitare « clean ». Le chant quant à lui, se retrouve à alterner entre des passages criés et parlés. On remarque que la réverbération, ou l’écho si vous préférez, est leur signature. On pourrait croire que cette musique vous amène dans un nouvel espace-temps. Cependant, le duo n’utilise que d’infimes particules de cet univers, malgré toutes les possibilités qu'il leur offre. Je me répète, mais je tiens à souligner que cet album n’est pas mauvais, mais simplement qu’il déçoit l’auditeur. Pour les raisons nommées plus haut, mais également parce qu’on y entend aussi de très bonnes choses, ce qui prouve que ce duo est capable de nous livrer de la bonne marchandise. Notamment, au niveau des ouvertures et fermetures des morceaux. Par exemple, « Shining Toxic » s’avère posséder une ouverture fort originale, de même avec « Impulses from the Sphere of Broken Larynx ». Aucun doute, A. et C. savent comment ouvrir et terminer leurs titres. Le seul problème reste le développement, dans la majorité des cas. La rythmique également, ne pose aucun problème, elle reste assez déroutante pour avoir de la difficulté à sentir la pulsation. Et c’est ce qu’on recherche. De la nouveauté, de la variété dans ce genre de musique. Pour les variations, c’est à peu près toujours en guitare « clean », ou avec un changement de timbre de voix, ce qui devient prévisible et énervant à la fin. Cependant, on y entend régulièrement quelques passes à la batterie qui ajoutent énormément de piment à la musique. Un peu de mouvement ne peut faire que le plus grand bien. |
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