ANIMA MORTE The Nightmare Become Reality [ 2011 ] |
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CD Album Durée : 47.30 Style : Rock progressif ambiant/horreur |
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Chronique : 05 août 2011 , réalisée par AVALON | ||||
ANIMA MORTE, c'est le groupe inclassable par excellence et qui trouvera un public pour le moins très ciblé. Pas franchement "metal", il s'inscrit plus dans un esprit underground et brouille les cartes. D'entrée de jeu, on croit avoir à faire à un groupe italien qui distillerait des sonorités dignes des meilleurs films de Dario Argento. Mais que nenni, car il s'agit d'un groupe suédois dirigé par Fredrik Klingwall. Leur étiquette commerciale: "pure Italian horror-soundtrack". La messe est dite. Il est évident que cet objet plutôt insolite s'adresse aux fans de bandes sons et plus particulièrement aux amateurs du groupe GOBLIN, bien connu pour ses musiques de films horreur/fantastique. Entièrement instrumental, cet album propose des atmosphères parfois sombres, mais surtout un "rock progressif" de bonne facture, avec toujours ce petit synthé et orgue Hammond "façon Goblin" en arrière plan. On se croirait dans un film fantastique italien des années 70/80, souvent mal fait, mais dont les ambiances et la musique donnaient à elles seules la chair de poule. Si GOBLIN s'est inspiré de KING CRIMSON, on sait maintenant de qui le quartet s'est inspiré. Et cela marche plutôt bien. Parfois très progressif, parfois très free-jazz, parfois lounge, parfois sombre avec des nappes atmosphériques, le groupe nous livre un album travaillé, riche en sonorités et finement ciselé, pourvu que l'on accepte de se plonger dans son sofa à se délecter d'une musique entièrement instrumentale. Parfois une guitare acoustique englobera le titre avec une flûte, comme sur le titre "Solemn graves", qui aurait été le bienvenu en bande son du film "Cannibal Holocaust", comportant un petit solo de guitare et des samples rappelant des chœurs d'hommes en arrière plan. Subtil et agréable. Peut-être parfois trop, car quand on connaît le genre "horreur", il y aurait du y avoir tout de même des titres plus catchy et metal, pour relever cet ensemble un peu douceâtre. Nostalgie quand tu nous tiens... Pour ma part, au bout de quelques titres j'ai décroché, car uniquement de l'instrumental peut lasser. Mais si vous êtes fans de musiques à l'ancienne comme GOBLIN et que vous êtes fans de films sauce ketchup à l'italienne, préparez-vous à passer un bon moment. |
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