CRIMINAL Akelarre [ 2011 ] |
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Durée : 41.27 Style : Thrashcore |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
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Chronique : 02 août 2011 , réalisée par Black.Roger | ||||
CRIMINAL, avec un septième album intitulé "Akelarre" nous envoie un direct "in your face". Ce qui nous frappe d'entrée de jeu, c'est l'artwork de couverture du CD très engagé, très "punk-anarchie", qui interpelle et indique la voie pour ces thrasheurs d'origine Chilienne, maintenant installés sur les terres de la perfide Albion, autrement dit en Grande-Bretagne. CRIMINAL, c'est au départ un groupe de "thrash old-school" formé en 1991 par un ex-PENTAGRAM, Anton Reisenegger et son complice, Rodrigo Contreras. La formation a rejoint ensuite l'Angleterre en nous présentant un line-up moitié Chilien, moitié Anglais. En 2009, fraîchement signé chez "Massacre Records", CRIMINAL sort "White Hell", opus qui les a fait connaître un peu mieux et qui les a fait sortir de l'anonymat, en quelque sorte. Et maintenant, voici la suite, "Akelarre", nouvel album dont le titre signifie en anglais "Witche's Sabbath" ou "Euskara" en langage Basque. D'ailleurs, c'est peut-être du à l'influence du nouveau guitariste basque Omo Cascallar, qui remplace maintenant Rodrigo Contreras (cofondateur). Voyons donc à l'écoute de ce nouvel enregistrement, si ce changement guitaristique (lead) modifie la donne dans leur musique. Première écoute, première constatation, le changement musical n'est pas très perceptible. Au contraire, le groupe s'est même renforcé dans ses compositions, plus percutantes et plus travaillées que jamais. Nous avons toujours ce "thrash" furieux à rapprocher de la scène Allemande, on pense à KREATOR, DEW-SCENTED ou encore DESTRUCTION. Mais le "plus" des Anglo-chiliens/Basques, c'est le côté "hardcore", voire "crust/punk" qui pimente le tout de façon incroyablement efficace. C'est souvent rapide, avec des envois ressemblant à s'y méprendre à des "mosh-parts" déments qui font un malheur. Les guitares tranchent dans le vif du sujet, comme les textes d'ailleurs, et se permettent des soli meurtriers qui ne laissent aucune chance à nos conduits auditifs. La basse ne fait pas de figuration et accompagne une batterie monstrueusement précise, portant à bout de baguette le mur de guitares. Et puis, il y a cette voix, mi-thrash mi-death idéale. Les dix titres ne souffrent d’aucune critique valable et si l'on devait mettre en avant un "tiercé gagnant", ce serait avec "Order from Chaos" qui nous aplatit contre le mur au départ de la galette, "States of Siege", "thrashcore" à la BRUJERIA et "La Santa Muerte", écrasant, bulldozer "heavy-thrash". Au final, on se pose des questions. En effet, comment un groupe œuvrant dans un tel "thrashcore" surpuissant et quand même varié, a pu rester dans l'ombre depuis si longtemps ? Alors, j'espère sincèrement qu'avec ce nouvel album, il pourra figurer en bonne place dans les meilleurs groupes de métal brutal, ce serait bien mérité. Album fortement recommandé à écouter sans modération. |
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