KAKTUS PROJECT
Superstition [ 2011 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 55.26
Style : Heavy mélodique
  Infos :
  Contact label : http://www.metalodic.com/
  Contact groupe : http://www.myspace.com/kaktusproject
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 30 juillet 2011 , réalisée par Riding-Hood
   
KAKTUS PROJECT ne vient pas des Etats-Unis, mais de France. La belle couverture du premier album, ici présent, aurait pu nous induire en erreur. Rien à voir avec les bocages de France, néanmoins l’image n’est que plus flatteuse. Un projet initié par le guitariste Sylvain Rouvière, et qui semble avoir abouti après plusieurs années de travail. Le plus incroyable n’est pas la signature chez le très respectable «Metalodic Records» ou la couverture de «Superstition» de J.P Fournier, plutôt les figurants au sein de ce modeste projet. Et il y a des noms connus: Mike Dimeo, Henning Basse, Amanda Somerville, Oliver Hartmann, Charley corbiaux, Oliver Palotai et d’autres encore... Près d’une vingtaine de guests autour de Sylvain Rouvière dans une grande expérience « heavy metal ».

Quelque chose de captivant se fait pressentir à l’entame de «Farewell». C’est Mike Dimeo qui est le premier à donner le don de sa voix précise et aiguisée. Les riffs ne font pas dans le très grand heavy metal, mais on s’en contente sans problème. À noter les touches mélodiques très proches de ceux d’ HELLOWEEN. «Possession» nous convie à un heavy metal enflammé, un poil linéaire avec quelques à côtés cependant, dont des synthés montrant des signes prononcés de fatigue. Des claviers plus performants sur le charmeur «Superstition», bien emmené au chant par Oliver Hartmann, semble t-il. Le heavy metal mélodique de KAKTUS PROJECT prendra une dimension dantesque sur l’interloquent «Dark Room». On a droit à quelque chose de relevé, non pas trop dans la musique qui reste aussi contenu que possible, mais dans le chant, qui s’emporte par moments dans de vives vociférations. Le titre pourtant pêche d’une certaine linéarité. Une souffrance que partage pas mal de titres du volume.

Un volume où sera présent une grande majorité de titres à mid tempo, à mi-chemin entre « hard rock » et « heavy metal ». Et quand on fait notamment allusion à l’étrange, on mettra immédiatement à part «Alone in the Dark». De quoi être perplexe des vagues entreprises par la guitare, jouant les insolentes, les iconoclastes dans un morceau posé. Les meilleurs titres, ceux qui auront plus de chance de faire chavirer les foules sont puisés dans un style volontiers plus proche du hard rock. Pour preuve le puissant «Above the Flame» et son refrain très emballant. Les soli de guitare s’enchaînent assez difficilement, mais on sent une véritable dextérité technique. Cette fibre hard s’étendra au froid et ravissant «Resurrection», à l’aguicheur «The Sadness», disposant lui aussi d’un refrain particulièrement entêtant.

Un apport synthé cette fois pour «Cold in the Night». Intéressant, lui aussi. Pas des plus énergiques, mais il y a du répondant. Ça pousse à se remuer. Ce qui ne sera pas le cas pour «I’m Living in My Death». Des à coups qui n’ont plus rien de séduisant. Un chant et des claviers en total désaccord avec les guitares qui feront eux bon office. Ce n’est pas sur ce titre que les sourcils fronceront le plus. L’album pourra disposer d’une piste bonus, n’étant rien d’autre qu’une reprise du trop célèbre «Bohemian Rhapsody» de QUEEN. À son écoute, on se rendra tout de suite compte combien Freddie Mercury nous manque et que nos interprètes du moment ne devront jamais, au grand jamais, publier d’album de reprises de QUEEN, afin de ne pas ruiner bêtement leur carrière.

On aurait presque oublié les titres à chant féminin, le sensuel mais néanmoins classique «Tonight» chanté délicieusement par Rejane soulard. «My Tears» avec Amanda Somerville, aussi limpide soit-il, n’affiche qu’une ambition bien limitée. Ce ne seront pas les titres à retenir de l’album, bien que les dames, se soient montrées les plus irréprochables.

On ne pourra qu’être étonné à l’écoute de ce produit, le fait de retenir autant d’invités surtout. «Superstition» n’est toutefois pas une grande révélation, même si quelques titres bien en chair s’en dégagent et donneront immanquablement de la valeur à cet album. Le niveau technique est parfois pointé du doigt, et cela fait tâche quand on affiche certains grands noms dans la contribution de l’opus. Il faudra attendre que ça mijote encore davantage. Ce n’est pas un désert aride non plus, KAKTUS PROJECT nous promet déjà les vertes plaines.







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