THE RANSACK Bloodline [ 2011 ] |
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Durée : 28.55 Style : Death Melodic |
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Chronique : 26 juillet 2011 , réalisée par borgir62 | ||||
Style à la mode il y a quelques années avec des formations qui brillaient de mille feux, telles que DARK TRANQUILLITY, SOILWORK ou AT THE GATES, pour n'en citer qu'un maigre échantillon, le « Melodic Death Metal » avait un peu disparu ces dernières années... En raison d'albums manquant d'originalité, apportant une touche pas toujours appréciée ou barré par l'émergence du « Metalcore », ce dernier répondant davantage aux attentes d'un public de plus en plus large. Pourtant, le « Melodeath » n'a jamais cessé son activité, la sortie de "Let This River Flow" (2011) ou celle de "We Are The Void" (2010), pour les groupes précédemment cités, le prouve. Néanmoins, pour retrouver le devant de la scène et nous faire rêver comme ce fut le cas auparavant, les formations de MDM doivent désormais mettre le paquet, d'autant plus qu'elles sont attendues au tournant. Très en vu dans les pays nordiques et plus particulièrement en Suède, le MDM s'est plutôt bien exporté dans le monde, puisqu’une pléiade de pays possède au moins un ambassadeur du genre. Cependant, de nombreuses nations pêchent encore et n'ont toujours pas trouvé de dignes représentants. Parmi elles, le Portugal. Capable de nous offrir des formations à la renommée exceptionnelle (MOONSPELL notamment), il est très difficile de trouver un "grand" groupe MDM portugais. THE RANSACK semble avoir compris qu'il y avait là un filon à exploiter. Une première démo en 2002 puis un EP en 2005, les débuts sont marqués par une relative lenteur dans la productivité de la formation originaire de Barcelos. Puis "Azrael" verra le jour en 2007, suivi de "Vortex" deux ans plus tard, et nous voici avec la troisième galette au nom assez peu original, "Bloodline". Jusqu'à présent, la formation n'a cependant jamais fait grand bruit, force est de constater qu’il en sera de même avec "Bloodline", qui, s'il démarre plutôt bien, devient vite lassant. Certes, le tout est relativement propre, les mélodies sont bien exécutées à défaut d'être bien pensées et le tout rappelle trop un DARK TRANQUILLITY bourré de somnifères pour que l'on puisse prendre son pied comme il se doit. Pourtant, tout avait bien commencé avec un "Missing" au rythme endiablé, aussi rapide qu'un CALLENISH CIRCLE notamment, le chant n'étant d'ailleurs pas si éloigné de cette référence. Mais qu'on se le dise, si les deux voire trois premiers titres sont des plus intéressants, il n'en faut pas plus pour arriver à saturation. L'avantage étant néanmoins que ces premières minutes sont plaisantes et qu'elles seraient parfaites en première partie d'un gros concert j'imagine. En gros, on aurait pu s'en satisfaire si THE RANSACK nous avait proposé là un EP, mais la suite est nettement moins plaisante. Platitude des compositions, on commence un tantinet à s'ennuyer au fil des minutes et on tourne en rond une fois la première moitié de l'opus passée, même si "Zenith" nous avait déjà préparés à cette impression. L'ensemble devient alors des plus frustrants, et cette sensation semble même contaminer les musiciens qui, au fil des morceaux, sont de moins en moins percutants, les mélodies deviennent vierges de toute technique et ça nous donne un "My Bullet Your Name" à la limite du supportable. Vous l'aurez compris, THE RANSACK ne sera pas le groupe qui permettra au Portugal de se faire une renommée au sein des pays sources de talents. On tient ici une pâle copie de ce qui se faisait il y a de ça quelques années, et le tout est bien trop moribond pour que l'on puisse réellement apprécier ce qui vient caresser nos oreilles. La curiosité est vite remplacée par l'ennui et c'est sans regret que l'on ira voir ailleurs. |
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