VADER
Welcome to the morbid reich [ 2011 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 35.37
Style : Death thrash
  Infos :
  Contact label : http://www.nuclearblast.de
  Contact groupe : http://www.vader.pl http://www.myspace.com/vader
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 21 juillet 2011 , réalisée par borgir62
   
VADER est de retour ! Les increvables Polonais ne s'arrêtent décidément jamais puisque deux années après la sortie de leur dernier album, voilà que "Welcome To The Morbid Reich" se retrouve balancé à la face du monde. En plus de vingt-cinq années de carrière (vingt-huit, pour être précis), la formation de death ne s'est pas simplement fait une petite place dans l'univers Metal, elle est clairement devenue une référence parmi ce qui se fait de mieux ("Litany" en est la preuve parfaite). Pourtant, les ingrédients étaient réunis pour que la carrière de VADER s’en trouve raccourcie, notamment en raison d'un line-up ayant connu de nombreux changements, le plus marquant sera le départ de Docent, pour cause d'addiction à l'alcool, la drogue... addiction qui le mènera à sa perte à seulement 35 ans. Mais les voici de nouveau, avec encore un album qui devrait plaire aux fans du groupe et mettre une énorme baffe à pas mal de monde.

J'entends déjà les anti-Metal hurler à cause du mot "Reich"... Après tout, SACRED REICH avait eu le même problème... À ces gens, je déconseillerai l'artwork qui pourrait évoquer le nazisme au premier abord. Zbigniew Bielak (WATAIN, DESTROYER666), à l'origine dudit artwork, justifie cela en se référant à la déclaration de Lars Von Trier lors du Festival de Cannes, couplé à ce que pourrait être le monde de Cthulhu, ou encore quelques titres propices à la polémique ("Ultima Thulé"). Mais cet artwork symbolise également la force qui habite VADER, groupe qui a fait face à différents obstacles et continue de faire des ravages, telle une machine de guerre. De ce fait, les metalheads y trouveront clairement leur compte. C'est logique puisque VADER reprend ce qui a fait son succès, et y va même de son petit flashback avec un "Decapitated Saints" remis au goût du jour, sonnant beaucoup plus brutal et d'une rapidité remarquable. Quinze années se sont écoulées entre l'originale et sa version remastérisée, les deux titres n'ont plus vraiment de point de comparaison, mais on ne peut que reconnaître la réussite de cette nouvelle version.

Comme à son habitude, la formation met en avant la batterie, bénéficiant ainsi d'une production quasi-exemplaire, un peu au détriment des guitares. Qu'à cela ne tienne, elles ont davantage d'impact lors des passages un peu plus lents et sont exceptionnelles sur les soli, qui ont toujours ce petit côté SLAYER ("Don't Rip The Beast's Heart Out"). Il ne faudra d'ailleurs que quelques instants pour se rendre compte à quel point "Welcome To The Morbid Reich" s'inscrit dans la lignée de ce qui a porté VADER aussi haut. "Return To The Morbid Reich" voit les BPM atteindre des sommets, quelle entrée en matière ! Et ce n'est qu'un avant-goût puisque le quatuor mené par Piotr ne s'arrête pas en si bon chemin et nous offre trente cinq minutes de dévastation, symbolisée par des titres courts mais si rapides que leur durée n'est pas un problème. Mais VADER n'est pas qu'une machine de guerre, c'est également le genre de groupe qui réfléchit et qui est capable d'apporter ce petit quelque chose qui vous fait rêver, tel que ce côté mélodique faisant de "I Am Who Feasts Upon Your Soul" une merveille. Au chant, Piotr ne bouge pas d'un iota et nous balance le même chant album après album. Avouons que ce comportement n'est pas vraiment dérangeant, tant sa voix colle parfaitement au style et en est même devenue une marque de fabrique.

VADER nous livre un album qui, sans être vraiment surprenant, se trouve être un ton au dessus de "Necropolis". L'avantage avec cette formation c'est qu'elle est facilement identifiable, trop peut-être selon certains, suscitant un sentiment de déception chez de nombreux fans lors de la sortie du précédent album (j'écarte volontairement la compilation "XXV"). Néanmoins, "Welcome To The Morbid Reich" s'avère être une grosse production de laquelle il est impossible de sortir indemne. Montez le son, cet album s'apprécie davantage quand la batterie fait trembler vos murs.







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