THE RAIN I BLEED
Narcissist [ 2011 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 38.53
Style : Metal mélodique
  Infos :
  Contact label : http://www.twilight-vertrieb.de/
  Contact groupe : http://www.myspace.com/therainibleed
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 21 juillet 2011 , réalisée par Bakounine
   
The Rain I Bleed est un jeune groupe grec formé en 2008 autour de Mina Giannopoulo, aussi connue sous le nom de Mina G. lorsqu’elle chantait pour le groupe de metal gothique Karmic Link.
La demoiselle se charge du chant et de tout ce qui est composition, elle est entourée par un line-up classique : deux guitaristes, un bassiste, un batteur et... pas de clavier, ce qui ne semble pas très logique quand on pense que comme tout groupe de metal symphonique à chanteuse, une bonne partie du chant vient des samples… En tout cas, le groupe a mis les petits plats dans les grands dès ce premier album « Narcissist », peut-être grâce à la réputation de la demoiselle : signature chez Twilight, mixage par Johann Kjallgren (Scar Symmetry) et artwork de Niklas Sundin (Dark Tranquility)…

Mais entamons l’écoute de la galette proprement dite, qu’avons-nous là ?
Et bien du metal symphonique à chanteuse relativement classique dans sa structure mettant en avant la jolie voix de sa chanteuse, évoluant dans un registre connu, celui des chanteuses bataves, les Floor d’After Forever, Simone d’Epica ou encore Charlotte de Delain, une voix qui ne montre pas de réelle faiblesse ni de capacité supérieure à la norme du style mais qui est à sa place là où il faut. Les arrangements et les sonorités des claviers sont parfois plus modernes voir limite industriel que réellement symphonique sonnant parfois quasiment comme les arrangements des groupes de death mélo/metalcore moderne à la Sonic Syndicate, les parties pseudo-orchestrales étant ici plutôt rare, on aura bien plus souvent des sons plutôt kitsch ou alors des parties de piano. Les parties des instruments classiques est plutôt simpliste généralement, mais on notera une intelligence dans la présence de deux guitares bien différenciés (pas à l’unisson comme chez Within Temptation) : Une jouant parfois des traits plus mélodiques en accompagnement des claviers et l’autre se contentant de la rythmique. On aura également droit à quelques solos de guitare, soit joués par Johann Kjalgrenn (« Nocturne ») soit sur le bon premier titre « The Utter Me » par ni plus ni moins que Jeff Loomis (Nevermore).
L’album est en soit relativement court, moins de 40 minutes. Les titres sont plus ou moins enlevés, même s’ils souffrent tous à mon goût d’un petit manque d’énergie (Pas de growl, ni de chant masculin, rythmique pas très prononcé et quasi uniquement mid-tempo). Le meilleur sur ce point-là serait peut-être « Tearful Eyes » et ses arrangements electro sympathiquement kitsch. On citera aussi dans les bons morceaux l’étrange et planant « Nightmares » sur lequel l’influence d’After Forever apparait clairement. On conclura par le relativement inintéressant « Lullaby », ballade jouant sur des motifs mille fois entendus et ne parvenant pas à atteindre l’intensité d’un « Lonely » du dernier album d’After Forever, la voix de la chanteuse étant trop contenue pour apporter l’expressivité tellement nécessaire à l’efficacité d’un tel morceau...

Au final, voici une galette d’un intérêt relatif, qui plaira aux accros du genre mais qui pâtit au final d’une certaine platitude lié à un son trop convenu, à un manque de moment-clefs, à un manque d’éléments nouveaux, dans un style qui compte quand même déjà un certain nombre de groupes plus ou moins intéressants…







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