HEMOPTYSIS Misanthropic slaughter [ 2011 ] |
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Durée : 49.59 Style : Thrash-métal progressif |
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Interview : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
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Chronique : 21 juillet 2011 , réalisée par GOHR | ||||
Seulement quelques mois après leur premier « Who needs a sheppard ? » acclamé par la presse, les américains de HEMOPTYSIS remettent le couvert avec un premier album nommé « Misanthropic Slaughter », d’une efficacité imparable. Osons lâcher les mots, votre serviteur pense que nous pouvons déjà parler de l’album de Thrash de l’année. HEMOPTYSIS l’a très bien compris, le Thrash-métal est un style qui tourne en rond, et pour le rendre convainquant il faut lui greffer des éléments extérieurs. A cheval entre progressif, Mélodeath et gros Rock’n’roll baveux, HEMOPTYSIS dessert un pot pourri jouissif qu’il maîtrise avec brio. Portée par une production limpide et poisseuse la formation nous évoque les plus grands albums de DEATH (le groupe pas le style) et malgré une base typée Thrash américain, il est difficile de ne pas songer à certains disques cultes du nord de l’Europe. Notre quatuor est doué pour composer une musique capable de plaire à tous, tant les influences sont sensibles et s’embrassent naturellement. Chez HEMOPTYSIS, le Thrash est ouvert, couplé à des atmosphères gothiques ou des plans de Heavy épiques, d’ailleurs, qu’est-ce que le titre « MOD » si ce n’est un hommage à STRATOVARIUS ? La palme d’or de la maîtrise revient évidemment aux guitaristes qui offrent une performance assez exceptionnelle puisqu’ils sont parvenus à concilier complexité et efficacité comme rarement cela a été vu dans un groupe de Thrash. Pour être précis, je trouve que la partie la plus incroyable de leur jeu réside dans les solos, qui sont à l'opposé même de ce que proposerait Kerry King et son copain Jeff. En effet, chez HEMOPTYSIS un solo est perpétuellement évolutif. Il débute en sonnant Rock’n’roll, évolue en Thrash dissonant puis s’achève en Néo-classique tout en restant cohérent et beau. Rassurez-vous, le reste des instruments n’est pas techniquement en marge, comme le souligne un jeu de batterie très humain et percutant, et une basse groovy dont le son nous rappellera Jeroen Paul Thesseling. En définitive « Misanthropic Slaughter » est typiquement un album new-shcool malgré ses influences et sa façon de sonner car, à l’image des formations modernes, l’atout principal du groupe réside dans son talent à pratiquer l’hybridité des genres. Beaucoup d’audace pour un album d’une élégance rare que pourront apprécier les fans de SLAYER, OBSCURA, HYPOCRISY et j’en passe. Vous savez ce qui vous reste à faire, vous procurer cet album et si vous êtes allergique au Thrash, prenez au moins le risque d'y jeter une oreille qui en vaut largement le détour. L’album de Thrash-métal de l’année, je vous le répète. |
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