CHAINED AND DESPERATE
Divine authority abolishment [ 2011 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 37.21
Style : Black
  Infos :
  Contact label : http://www.pitchblackrecords.com/
  Contact groupe : http://chainedanddesperate.com/ http://www.myspace.com/chainedanddesperate
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 20 juillet 2011 , réalisée par Dyonisos
   
Chained And Desperated est un groupe qui aime prendre son temps, c’est le moins que l’on puisse dire. Après plus de 20 ans d’expérience, ils possèdent seulement deux albums à leur actif. La période de 1991 à 1997 n’était que des tâtonnements. On y remarque une multitude de démos. Leur premier album est sorti en 2000, nommé « Eleven Angles in a Cercle », nous offrant un Doom/Death peu prometteur. Et leur second est sorti il y a de cela quelques semaines et il se nomme « Divine Authority Abolishment ». Cette fois, le groupe décide d’exploiter les avenues maudites du Black métal du Black Mélodique pour être plus précis. On peut dire que ce genre leur va comme un gant. Il arrive à nous transmettre une violence certaine due au chant crié, sans pour autant oublier une mélodie puissante, stable et cohérente dans leur œuvre.

Effectivement le chant crié aigu permet au groupe de se faire une signature. De plus, il n’est pas trop envahissant, ni trop absent. Et c’est de même pour le chant clair. Très bien dosé, il soutient parfaitement la mélodie de la guitare. Ces deux chants sont en parfaite harmonie quoi. Le chant crié ne tombe pas dans les clichés du Black, et le chant clair ne fait pas sombrer le groupe dans le Black commercial. De plus, le groupe favorise la variété. Par exemple, le chant clair est absent dans le titre « Nine Deaths In August » et vice versa dans « Chained ». Il est également possible de remarquer une certaine innovation pour un groupe Black par les duos entre les chants clair/crié, comme dans le refrain de « Divine Autority Abolishment ». Cela rajoute un gain de fraicheur parmi les titres.

La guitare quant à elle, nous offre des « riffs » plutôt « rétro » (vu l’âge du groupe, ce n’est pas très étonnant), mais ceci n’empêche aucunement le groupe à nous offrir de nouvelles mélodies très accrocheuses et virtuoses comme dans « Bridge of Theism ». Seul point négatif, est la répétition excessive d’un « riff ». Il est indéniable que le groupe nous offre un album varié au sein de l’album, mais parfois, au sein d’un même titre, quelques longueurs s’installent à la fin. Sinon, le groupe nous offre un solo impeccable sur presque chaque titre. Cependant, un point désagréable est le fait que la basse semble avoir été oublier lors du mixage…

Heureusement, la batterie se fait plutôt tranquille, elle évite autant que possible le tempo « Blast », nous permettant de déguster librement la mélodie exécutée à la guitare. Autrement, cela détruirait tous les efforts du guitariste. De plus, il n’y aurait plus de place pour le chant clair. C’est pourquoi elle excelle à nous livrer la marchandise d’un rythme stable, allant de doom à Modérer.

Pour conclure, vous l’aurez compris, nous sommes devant un album de qualité. Je ne m’avancerais pas jusqu’à dire que nous sommes face à l’album de l’année, mais, ceci reste un album qui vaut tout de même la peine d’être écouté, Car, il nous offre de puissantes mélodies, une rythmique stable, sans oublier une parfaite maîtrise entre l’alternance de chant Black à clair. Mon seul regret reste la basse fantomatique. Un album versatile qui ravira beaucoup d’admirateurs du genre.







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